lundi 28 décembre 2020

Paroles d’un reptilien anonyme - mélodie en sous-sol

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Je suis un type normalement constitué, avec un statut d'oligarque. Je passe mon temps à sauter de jet privé en jet privé, avec des revenus versés sur des comptes offshore dans des pays sans contrôle fiscal, possédant des entreprises à foison, licenciant ici, ce que je retranche plus loin. Et je peux dire que le peuple tel que vous autres l’entendait est un concept obsolète. Cela fait longtemps qu’il fait l’objet d’une gouvernance reptilienne, ce qu’il ignore évidemment. Le lui dire ne changerait rien à sa condition, mais cela pourrait le chagriner et mieux vaut l’éviter.
Par reptilien on entend, mes amis et moi, non pas la forme primitive de l’animal ayant trouvé refuge sous une enveloppe humaine pour mieux cacher ses intentions. Ça c’est pour la galerie. La réalité est qu’une partie de l’espèce humaine – une minorité déviante – ayant adopté comme mode de fonctionnement la structure reptilienne du cerveau domine le monde : contrôle de la fréquence cardiaque, respiration, température, équilibre, férocité et absence totale d’empathie. Si on ajoute à cela un goût prononcé pour la cruauté et un plaisir pathologique à faire le mal, vous avez là un cocktail redoutable !
Nous sommes les intra-terriens et non l’inverse comme on le propage à tort par des canaux souterrains pour ajouter de la confusion au désordre. Nous sommes de tous les complots, mais les complotistes c'est vous ! De temps en temps, pour que ça s’arrête de gigoter dans les bergeries, pensant qu’ils sont libres comme l’air et qu’ils ont le droit de faire ce que l’envie leur dicte, nous nous amusons et inventons des choses pour leur réguler la tension. On imagine des scénarios comme dans les films d’horreur, semblables à ceux que notre industrie en produit tant à longueur d’années et qui génèrent tant de milliards dans nos caisses, sauf que là on leur fait croire que l’ennemi contre qui on doit se battre est tellement minuscule et gigoteur que ça peut se faufiler par le chas d’une aiguille et vous faire prendre, dans le meilleur des cas, le mors aux dents, et, au pire, le trépas. Les funérailles sont  100 % médiatiques, sinon ça n'aurait pas de saveur. Tout cela est si suggestif qu’on ne voit même pas les morts mourir, tant l’ennemi, en l'occurrence le virus, est d’une sournoiserie maléfique !
Imaginez la panique ! Le vaccin, avec nanoparticules et effets secondaires garantis est en vente dans toutes les pharmacies. Obligatoire. C’est le passeport du soumis et du contrôle global ! Le coup est si grossièrement monté (nous avons procédé à la hâte) que seuls les très cons sont en mesure d’avaler le poisson avec l’hameçon ! Notre chance est là : ils sont tellement nombreux que le régime « démocratique » sur lequel repose la supercherie ne peut se passer de leur service.
Les autres, ceux qu’y décèlent avec raison piège et manipulation, les pauvres, vont, eux aussi, gigoter comme des spermatozoïdes lancés dans une course échevelée vers l’ovule ! Bonjour les gamètes ! Hélas pour eux, les cons forment démocratiquement la majorité écrasante !
Savez-vous combien de temps faut-il pour convaincre un cerveau de son erreur ? Imaginez la somme de siècles qu’il faudrait pour des milliards d’humains et vous aurez une idée de la merde dans laquelle vous pataugez…
Un de vos philosophes à la mode en mai 68 – je vous plains. La médiocrité de vos philosophes fait peine à voir – avait écrit « nous sommes condamnés à être libres ». Il aurait pu faire l’économie de quelques syllabes, mais ce n'était pas dans sa nature !
Le monde d’après n’a que faire des esprits éclairés, il a déjà ses légions en ordre de marche...


Sous l’Casque d’Erby




3 commentaires:

  1. Bonjour les caillouteuses et les caillouteux. Depuis mon modeste perchoir je fais entendre l'écho de ma voix. La bonne journée.

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  2. ooma

    Hélas hélas...Bien vu fortement dit.

    Snowden, qui avait été invité à parler au Festival international du documentaire de Copenhague de
    "La vie privée à l'ère du coronavirus",
    a profité de l'occasion pour tirer la sonnette d'alarme :
    "Dans deux ans, ce problème aura disparu. Mais les conséquences des décisions que nous prenons maintenant sont permanentes. Et je pense qu'il est crucial de garder cela à l'esprit :
    "du point de vue d'une société libre, un virus est nuisible, mais la destruction des droits est fatale. C'est une chose permanente, vous perdez les droits acquis par les révolutions. Il a fallu cent ans d'efforts et de lutte pour les obtenir, et nous les abandonnons dans un moment de panique".

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  3. À cause de l'orgueil, il est plus facile de berner quelqu'un que de lui faire voir/comprendre qu'il a été berné.

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