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Selon un sondage – nous avons les préparateurs mentaux que l’on mérite – les français et plus précisément les sympathisants PS interrogés pour l’occase, préfèrent Manuel Valls à François Hollande pour les représenter à la présidentielle de 2017 ! Apparemment, aucun de ces passés à la question n'a eu la présence d'esprit de répondre : « Ni l'un ni l'autre ! »
Pas d’inquiétude pour autant, les amis. Si on prend en compte le taux d’abstention qui ne fléchit pas de scrutin en suffrage cela nous donne une idée sur le sérieux de telles études, ainsi que sur la légitimité future des élus. Et pourquoi pas un tirage au sort comme celui qu'on pratique dans les milieux sportifs où les têtes de série sont systématiquement épargnées ?
Mais qui sont-ils ces français listés, citoyens « normaux », affirmant vouloir être représentés par un gugusse plus proche d’un Nicolas Sarkozy que d’un Léon Blum ? Un coquelet qui, comme le cousin gallinacé, les pattes enfoncées dans le fumier, la kippa en guise de crête, cocoricote dès le lever du jour et jusque tard dans la soirée, un chant hostile à l’égard de tout groupe humain qu’il juge bon pour la série noire. De nature tourmentée, Manuel Valls vit dans un état d'irritation permanent, ne pouvant regarder son semblable sans lui trouver un je ne sais quoi de gibier de potence qui le condamne sans même savoir de quoi on l'accuse.
Au moindre frémissement des frondaisons dans son quartier le voici à la fenêtre de l’immeuble alertant le voisinage sur l’atrocité d’un acte islamo-fasciste téléguidé par le locataire de l’étage supérieur dont la femme n’est même pas musicienne dans un grand orchestre ! Et si d’aventure un chant aviné monte de la rue à une heure qu’il estime indue le voici crachant dans la bonnette sur le péril d’une cinquième colonne insidieusement installée en Hexagonie et contre laquelle il envisage une guerre impitoyable !
Mince d’esprit, à la foulée rapide et à la langue venimeuse, le voici nous mettant en garde sur la « guerre de civilisation » à laquelle la France est confrontée, sans toutefois préciser quelle civilisation cherche à occire la nôtre, mais chacun devine laquelle, puisque ses propos faisaient suite à une déclaration sur l’attentat islamiste en Isère. Ceci l’ayant conduit à faire commande d’une armure sur mesure dans une boutique médiévale.
Manuel Valls ne parle pas, il nous insulte !
Sous l'casque d'Erby
Bonsoir caillardeuses et caillardeux. On se prépare, c'est la guerre de civilisation ! Sacré Manolo !
RépondreSupprimerMince d'esprit... mais qu'il est joli garçon l'assassin de Tsípras ! (d'après Georges Fourest)
RépondreSupprimerLes sondages ont tendance à enfermer... Il est possible que les victimes consentantes à la question avaient choisir entre la peste et le choléra. Le mieux est de refuser d'y répondre.
RépondreSupprimerValls, le représentant de commerce du terrorisme washingtonien, continue à cogner. "Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés." Oui, c'est une guerre de civilisation (ou anti-civilisation), avec dans le rôle de l'agresseur une peuplade assassine qui ne découvrira peut-être jamais la civilisation, à la différence de la Horde d'Or. Comme toute brute épaisse, cette peuplade cravatée n'écoute que son propre discours. Championne du nombre de sectes, elle est en même temps la plus monothéiste des peuplades, adorant avec passion hirsute et incohérente le Dieu Profit, insaisissable et vain. Et ses adeptes d'outre-Atlantique, de ce côté de la Flaque à Harengs, paraissent tout autant plongés dans une addiction stupide et hagarde. Y compris le quidam épinglé ci-dessus. Bien que ces êtres bizarres s'accrochent avec la plus grande violence au Pouvoir du Rien Brillant, il va bien falloir y faire le ménage. C'est ainsi que le navire débarrassé de ses bernicles pourra avancer de nouveau.
RépondreSupprimerC'est peut-être hors sujet (mais lediazec a tout dit sur le sujet!), mais ce n'était pas paru hier :
RépondreSupprimerhttp://www.wikistrike.com/2015/06/appel-pour-soutenir-la-grece-qui-resiste-et-sa-commission-pour-la-verite-sur-la-dette-publique.html
EXTRAIT :
« Qu’est devenu l’argent des emprunts, à quelles conditions ces emprunts ont-ils été conclus ? Combien d’intérêts ont été payés, à quel taux, quelle part du principal a déjà été remboursée ? Comment la dette a-t-elle enflé sans que cela profite au peuple ? Quels chemins ont suivi les capitaux ? À quoi ont-ils servi ? Quelle part a été détournée, par qui et comment ?
Et aussi : Qui a emprunté et au nom de qui ? Qui a prêté et quel a été son rôle ? Comment l’État s’est-il trouvé engagé, par quelle décision, prise à quel titre ? Comment des dettes privées sont-elles devenues « publiques » ? Qui a engagé des projets inadaptés, qui a poussé en ce sens, qui en a profité ? Des délits, voire des crimes, ont-ils été commis avec cet argent ? Pourquoi n’établit-on pas les responsabilités civiles, pénales et administratives ? »
(signé par des centaines de personnalités de partout, dont, parmi les premiers, Noam Chomsky, Ken Loach, Étienne Balibar, Susan George...)