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Manolo Valls dégaine le 49-3. Vive la loi Macron ! Une loi dite de la croissance que le bas peuple, en bon polyglotte de la misère, peut traduire dans toutes les langues, y compris l’esperanto : plus le rupin a dans les fouilles, plus les pauvres se pèlent le cul sous les ponts.
Ni « aveu de faiblesse », ni « acte d’autorité » mais la continuité d’une politique laissant sur le carreau les plus faibles, coupant le sifflet aux rouscailleurs qui pensent encore vivre en contrée démocratique, par conviction ou par opportunisme. Sur ce point, Manolo fait faire des économies à la République en évitant des heures supplémentaires en discussions, insultes et autres lazzis. En outre, il esquive le camouflet, puisqu’il n’est pas sûr de faire le plein de voix dans son propre camp ! Les choses sont tellement plus simples en république bananière !
Pendant ce temps, emboîtant le pas à l’Assemblée nationale, le Sénat validait à « une forte majorité » la loi sur le renseignement ! Après le coup de chaud, le coup du congélot. Ce clone hexagonal du Patriote Act, dont y compris les américains aujourd’hui avouent l’horreur et l’absurdité, s’installe « naturellement » dans nos vies comme des colliers électroniques pour chiens. Le pauvre gus de la rue, celui qui carbure au matraquage médiatique, à la trouille et aux petites annonces pour trouver un job, pense, ou ne pense plus à rien, que cette loi est la bonne pour lutter contre les affreux. Sauf que l’affreux n’est pas toujours celui qu’on nous désigne, ou alors celui qu’on a savamment fabriqué pour servir les « bonnes » machinations.
Désormais, pour chercher une aiguille dans une botte de foin, on scanne toute la botte et tant pis pour le reste ! En clair, voilà le fond de cette loi : si vous avez un copain, une relation, un ami, un frère, une sœur, un voisin qui, peut-être, a des idées, disons pas trop conventionnelles, qui les garde pour lui, ou pas, même si vous n’avez rien à voir, ni avec ses idées, ni avec ses choix moraux ou politiques, vous êtes scanné, fiché, suspecté et, bien sûr, mis à l’ombre pour une durée indéterminée, le temps qu’il leur plaira !
Sous l'casque d'Erby
Bonsoir caillardeuses et caillardeux. Quand on l'a dans l'dos on l'a pas ailleurs !
RépondreSupprimerTotal lit taire, tes toits sont ouverts. Les doigts sur les lèvres, les bouches aux oreilles, ça va chuchotter dure dans le chaumières
RépondreSupprimerMacron, nécrose, ce sont deux mots aussi sinistres l'un que l'autre. L'un et l'autre recouvrent nos campagnes d'une sorte de duvet pustuleux et sanguinolent, à l'image de nos industries du textile, du charbon, de l'acier, de l'aluminium, de l'électronique de pointe, de notre enseignement public, de nos services publics et sociaux, toutes ces choses dont il reste peu, ou rien.
RépondreSupprimerLà où la vermine financière passe, même l'air trépasse.
Il me souvient d'une BD des années 80, horrible et pornographique... mais remarquablement bien dessinée, titrée NÉCRON...
SupprimerY'en a quand ils pensent à Fernande, BANDENT ! D'autres quand ils pensent à Valls, CAVALENT ! Moi, quand je pense à Macron, NÉCRON !!!
NÉCRON.... Coup d'oeil sur le coup de crayon de Magnus !
SupprimerHier, pendant que Mano violait la démocratie à la hussarde, j'étais sur une petite plage du coin, assise sur un muret à côté duquel discutaient deux papys-pêcheurs. Ils parlaient de leurs prises... quand l'un d'entre eux a dit "le macron, c'est traître... ce jour-là, par contre, j'ai attrapé plein de lieux et de dorades... nanananan, j'te dis, le macron, c'est traître"...
RépondreSupprimerCa m'a fait sourire... A l'annonce de sa nomination, j'avais vraiment entendu "Maquereau" à l'époque ;o))
pas de doute, ça défouraille sec ! Mais qui va se prendre les balles perdues ?
RépondreSupprimerEh hop !
RépondreSupprimer@lediazec - je suis "un peu" à la bourre pour découvrir ton billet ! IMPEC de chez IMPEC... quel tempérament, c'Rodo !
RépondreSupprimerEt bon courage les artistes, à affronter à Paimpol les p'tits cochons qui veulent vous (nous) bouffer tout cru. Bouffez-les par vos bouffonneries de mascarade : j'y suis par le cœur!