Question du moment transitant sur les ondes : le PS est-il de droite ? La bonne nouvelle dans la devinette vient du fait que plus grand monde ne se demande si le PS est de gauche.
Réunis en concile à Poitiers les margoulins de la laïcité à prix discount tentent de ravauder un ensemble sévèrement touché par la déprime.
Entre la débandade de nombreux encartés pour cause de déception, les mécontents qui persistent à vouloir changer la tarasque de l’intérieur ne se résolvant pas à faire le grand saut pour tout quitter, mais qui ne font plus le travail militant que le parti exige de la soldatesque, il ne reste plus dans les officines solfériniennes que quelques béni-oui-oui en état de choc à qui il va falloir payer des séances intensives de canapé pour les ramener à la surface avec quelques comptines du temps jadis.
Certaines de ces brebis, plus couineuses que d’autres, bêlent à travers champs pour que l’exécutif se montre plus raccord avec les promesses et davantage respectueux à leur égard, ce que Manolo Valls prend pour une offense personnelle le conduisant à brandir sa tondeuse à mouton, menaçant l’égaré d’une coupe rase. Car si l’homme est un loup, le mouton doit rester ce que le hasard de la nature en a fait, sinon que deviendrait le loup ?
Manolo Valls, roquet de Matignon et grand supporteur du Barça s’est donné jusqu’à dimanche pour transformer la laine des brebis égarées de Poitiers en de jolis pulls soyeux qu’il mettra en vente partout en Hexagonie, vantant au passage la qualité de soumission et le mérite d’un cheptel laineux prêt à tout brouter sur son passage jusqu’en 2017.
Pour l’heure, Manolo a plus urgent à faire. Il quitte les champs moroses du Poitou-Charentes et s’offre une parenthèse berlinoise pour assister à la finale de la Ligue des champions entre son club de cœur, le Barça, et la Juventus de Turin. Il sera en tribune officielle, invité de Michel Platoche, le président de l’UEFA.
Pour l’heure, Manolo a plus urgent à faire. Il quitte les champs moroses du Poitou-Charentes et s’offre une parenthèse berlinoise pour assister à la finale de la Ligue des champions entre son club de cœur, le Barça, et la Juventus de Turin. Il sera en tribune officielle, invité de Michel Platoche, le président de l’UEFA.
Goooaaal !
Sous l'casque d'Erby
Bonsoir les caillardeuses et les caillardeux. Un peu dans les choux, certes, mais pas autant que certains congénères. Content de vous retrouver !
RépondreSupprimerA part que j'ai appris un mot, "tarrasque", que le gougougoule m'indique avec deux R comme dans "Les RRé-publi-caïns" , (l'ami Erby irra rripôliner ailleurs!), j'ai surtout appris qu'une semaine de silence n'avait rien entamé de ta verve, au contraire et bravo !
RépondreSupprimeroui les moutons...sont les mamelles du destin tsouintsouin
RépondreSupprimer"Réunis en concile à Poitiers les margoulins de la laïcité à prix discount tentent de ravauder un ensemble sévèrement touché par la déprime."
RépondreSupprimerDu pur Lediazec.
"la tarasque"
Un seul 'r'. Qui connaît Tartarin ? Tu es élitiste, Rod.
"des séances intensives de canapé"
Des canapés, saumon-caviar, au buffet, oui, je suis du congrès, ce n'est pas loin de chez moi en plus.
"de jolis pulls soyeux qu’il mettra en vente"
Oh oui ! J'en veux un !
J'ai entendu (ai-je des voix ?) que le PS allait changer de nom pour PCI (Parti Catalan Intégriste). Sur un malentendu, ça peut marcher.
Avanie et framboise sont les mamelles d'Giscard d'Estaing, chantait Boby Lapointe.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=hVEk1wiUxa0
PR, LR, même combat.
Hop ! Voilà le Boby en vidéo du Jour. Non, mais ! Merci.
SupprimerHeureusement, ce n'est pas cette semaine que je devais aller voir les enfants à Poitiers : j'aurais pu marcher dans des crottes de mouton....
RépondreSupprimerSe dire que dans onze jours, le troupeau va sûrement se retrouver au sud de Bruxelles, dans la plaine de Waterloo, pour le bicentenaire de la chute d'un géant.
La chute de ton commentaire, cher Babelouest, me laisse perplexe : s'agit-il de l'inculpation (voire de condamnation?) de Guéant ? Cela me semble prématuré, mais espéré... Ou bien s'agit-il de la dernière défaite du contre-révolutionnaire Napoléon Bonaparte ? mais il était encore plus petit qu'un autre contre-révolutionnaire Nicolas Sakorzy !!... d'où ma perplexitude (dixit une Royale ministre)...
SupprimerJe ne sais s'il faut en rire ou en pleurer, tant il y a quelque chose de surréaliste dans ce congrès... Le prochain pourrait bien, et espérons-le, se réunir en exil ou dans une cabine téléphonique.
RépondreSupprimerBonsoir à toutes et à tous. Y a pas à dire, en plein congrès socialiste, qu'il a quitté pour assister à la finale de la LDC entre Barça et Juventus, où dit-il, s'être rendu pour régler la logistique de l'Euro de foot 2016 en France, plus quelques menus plaisirs, Manolo Valls a un carnet d'adresse politique bien rempli, puisque ce dimanche il se trouvait à Roland-Garros pour assister à la finale de tennis remportée par le suisse Stanislas Wawrinka. en compagnie du beau linge de la pipol-attitude.
RépondreSupprimerQuel impératif l'a-t-il poussé cette fois encore à tourner le dos au congrès de son parti, pourtant si important ? Le foutage de gueule à l'égard du militant de base et des français en général pour leur signifier que lui c'est lui ?...
Sarko, sort de ce corps !
LU SUR http://www.bastamag.net/L-effondrement-qui-vient
RépondreSupprimerextrait : « La tristesse, la colère, l’anxiété, l’impuissance, la honte, la culpabilité : nous avons successivement ressenti toutes ces émotions pendant nos recherches. Nous les voyons s’exprimer de manière plus ou moins forte au sein du public que nous côtoyons. C’est en accueillant ces émotions, et non en les refoulant, que nous pouvons faire le deuil du système industriel qui nous nourrit et aller de l’avant. Sans un constat lucide et catastrophiste d’un côté, et des pistes pour aller vers la transition de l’autre, on ne peut se mettre en mouvement. »
A lire : Comment tout peut s’effondrer ; petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes, Pablo Servigne, Raphaël Stevens, Ed du Seuil (collection anthropocène), avril 2015, 304 p. 19€.