Cent millions d’euros au soleil

ERBY

A « gouvernance normale » dépense anormale pour lutter contre ces démons que les solfériniens n’ont pas cessé d’entretenir depuis qu’ils ont pris en mains le gouvernement de la France. Au lieu de gouverner le pays ils militent. Ils font ce qu’ils faisaient dans les assemblées générales et les comices pour chauffer les rangs, poussant l’applaudimètre jusqu’à l’hystérie, sans se soucier le moins du monde de la réalité autour et en dehors du vase clos qu’ils prennent pour le monde, atteints du syndrome délirant de la paranoïa. Où est la différence entre les nouveaux et les anciens dirigeants de la France ? Certainement pas dans l’amélioration de la courbe du chômage, les retraites, le pouvoir d’achat, pas plus que dans la loi Macron et le travail dominical, ou encore dans les cadeaux faits au patronat pour relancer l’économie, cadeaux que ce dernier accueille en riant sous cape quand il ne le fait pas avec ostentation. Sur ces points, comme sur d’autres, le cousinage avec Sarko n’est plus une extravagance de « complotiste » mais une réalité vérifiable à tout instant par des millions de personnes « normales » résumant le tout d’un acronyme singulièrement parlant : UMPS. Ce qui fait bondir d’indignation les thuriféraires du pouvoir, à l’instar d’un Laurent Joffrin, jamais en retard d’une révérence, criant en bon chien de garde dans les étranges lucarnes du Sénat : « Non, la gauche et la droite ce n’est pas la même chose ! » Prouvez-le, bande de nazes ! Parce que si gauche de pouvoir et droite ne sont pas pareilles, dites-nous, où est la dissimilitude ? Dans le discours haineux divisant le pays en deux blocs compacts, d’un côté les « bons », de l’autre les « méchants » ? Dans la stigmatisation et l’étiquetage des citoyens par catégories répulsives comme on ne cesse de l’entendre et de le subir depuis trois ans de mandature ? Dans les lois sécuritaires, même Sarko n’aurait osé les proposer en dehors de l’effet de manche, ouvrant ainsi un boulevard à une droite velléitaire si d’aventure elle revenait aux affaires, ce qui est de plus en plus probable ? Dans l’indépendance de la politique étrangère, où la soumission aux Etats-Unis n’a d’égal que la prosternation de Sarko à peine élu devant Bush fils ?...
Où est la différence, messieurs les solfériniens ?...

Mais la gôche caviar ne manque pas d’obstination. Lancée à pleine vitesse sur la pente, filant vers le fossé freins en vrac, elle débloque 100 millions d'euros pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme qu’elle a si bien avivés.

Qui dit mieux ?

Sous l'casque d'Erby

Les leçons d'Anna et Tommy !...