samedi 7 décembre 2013

Le prix de l’éveil




C’est comme la fin d’une religion , d’un règne. C’est le grand tournant…
Le doute s’installe inexorablement, nos sens en miroir s’interpellent …Raisons et colères éveillent nos consciences abruties. le respect, la crainte se transforme en dégout. La fin de l’obscurantisme, de l’oppression est proche. Nos intuitions s’allument malgré les angoisses qui  avilissent nos forces    dépossédé. Le maigre éclairage obstrué devient par nos sens devenus aiguiser, un feu de joie. Nous sentons les dangers tel les bêtes de somme,  mûrir de nous. Tristes de constater que nous ne sommes plus représentés par aucun gouvernements, notre bien être s’effrite, nous humons l’embrouille et notre regard s’affine en regardant derrière pour analyser notre futur de plus en plus restreint si nous continuons à laisser faire. Les preuves machiavéliques des l’entourloupettes suprêmes mondialisées pleuvent, au regard de nos frères Grecques, Espagnols …Portugais, Maliens… Irakiens, Ivoiriens, Centrafricains…Et Palestiniens qu’on laisse crever comme des chiens sans eau, sans électricité, sans vivres, médicaments et sans dignité. Nos automatismes dépressifs ont laissé détruire notre environnements et le peuplement de la planète.



Décidément que reste-t-il de notre humanité ? Aucune espèce n’est arrivée à ce point de non-retour Nous n’avons jamais été plus en danger qu’aujourd’hui. Cela tient qu’a un fil avec lequel il nous faut se lier pour rembobiner la vie.
Soit, le jeux d’impression de milliard de faux billets fini part imploser tout seul, soit ce sont les peuples qui le feront éclaté c’est inexorable… Risques  sanglants. La dette est nôtre, nous l’avons laissée fabriquer. nous serons purgés pour la rembourser. Les leurres sont levés et au bout des lignes, nos élites frétillent encore sous nos nez d’esclaves dépossédés, calomniés, humiliés dans les gamelles de ces ogres psychopathes addicts qui ne peuvent plus s’arrêter de se goinfrer, tel des junkies. Nous nous sommes débattu bec et oncles pour ne pas voir en face notre image dégénérée. Nous avons planté nos têtes folles dans les sables mouvants, des espoirs vains, perdus d’avance. Nous ne voulions pas croire que nous puissions être capable de tels génocides contre nous-mêmes, contre l’humanité, contre la terre. 



J’ai perdu en route des amis, de la famille qui se refusent de voir la réalité, c' est trop anxiogène pour eux ou bien ils n’ont pas encore été dépouillé.  Cela viendra . C’est le prix de l’éveil.
Je ne suis qu’un passeur d’images parmi tant d'autres avec l’espoir simple de survivances. Nous n’avons plus rien à perdre. Nous n’avons plus rien , juste une dette, non fictive celle là , envers nous tous, envers la vie sur terre . Il nous faudra tout réinventer….



Sous l'casque d'Erby 

Une équipe de chefs de gares !...

7 commentaires:

  1. Salut les cahoux ! Cette Terre qui nous a vus naître nous verra aussi disparaître, c'est le jeu. Il y a seulement une bande d'abrutis qui accélèrent le processus, observés placidement par une foule d'abrutis qui ne font rien. "Le silence des pantoufles" a encore frappé.

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  2. Bonjour les caillounautes. Temps cafouilleux.
    "Que reste-t-il de notre humanité ? Aucune espèce n’est arrivée à ce point de non-retour Nous n’avons jamais été plus en danger qu’aujourd’hui. Cela ne tient qu’à un fil avec lequel il nous faut se lier pour rembobiner la vie", s'interroge et affirme Martine dont le cri est douleur, impuissance et rage. Une rage désespérée dont il nous faut tirer le maximum d'enseignement.
    Dans un registre proche, malgré le tourment, l'angoisse et les incertudes qui s'amoncellent, comme autant de nuages menaçants rejoint Martine dans son billet du jour ce que la vie offre de fort et d'authentique : l'espoir, en citant ce témoignage :

    "Je dois avouer que j’ai été fière ce jour-là d’appartenir à cette élite qui, en ce 1 décembre frisquet, n’était ni au lit, ni au ciné, ni devant la télé, ni dans un supermarché, mais dans la rue, en se disant que la patrie était en danger et que l’inquiétude de treize personnes dans la rue, (les douze et moi) n’en inquiétait pas moins, beaucoup, vu la suite, la Grande Salope Oligarchique qui règne sur nos vies.
    Les avalanches ne sont d’abord que de petits flocons…Qui croirait, à la première chute, qu’elles puissent ensevelir des montagnes ?"

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  3. Pour ceux à qui cela aurait échappé, La feuille charbinoise nous envoie ce coup de projecteur très sympa. Merci à elle ou à lui ou à eux :
    Un bric à blog et ça repart !

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  4. Martine- Tu écris notamment : (...) "comme des chiens sans eau, sans électricité, sans vivres, médicaments et sans dignité" (...)
    Se sont les mots, exactement, que j'ai entendu marteler hier soir dans une réunion publique tenue par un Palestinien de Gaza, Ziad Medoukh, l'un des très rares qui parvient encore et parfois à sortir en "liberté surveillée" de cet enfer de Gaza, "la plus grande prison à ciel ouvert" (1,7 million) du monde. Tous sinon le mot "dignité", sur lequel il s'explique : nos geôliers (Israël) voudraient bien nous croire sans dignité, c'est à dire résignés à crever en chiens, dans l'indifférence générale, le SILENCE. Non. Notre DIGNITÉ est plus forte que jamais, c'est celle de "Exister = Résister". C'est l'arme absolue qui rompt le silence.
    Nous rebâtissons les ruines de bric et de broc. Nous adaptons nos vies aux coupures d'eau et d'électricité. La médecine douce ancestrale ressuscite. Ainsi que la solidarité. La scolarisation continue, avec trajets à pied pendant des heures pour les profs comme pour les élèves, ensemble : nouvelles sources de pédagogie vivante, etc.
    Bref la dignité de vivre debout. Et d'exiger de vous tous, hommes et femmes dignes de par le monde entier, de briser le silence, de briser la prison : Liberté pour Gaza, pour la Palestine martyrisée...

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    1. Merci de mettre cela Rémichhhh....Ce sont les tortionnaires en effet qui ne sont pas dignes d’exister . En fait je voulais faire un article positif sur le tournant qui s’opère dans les têtes . Il y a cinq ans, après un an d’électrochocs divers et particulièrement corsés, j’ai pris conscience des enjeux de ce monde, j’ai beaucoup lu et appris pour comprendre. J’apprend encore et en fait de vaste horizons s’ouvrent. Je vois aujourd’hui qu’il y a de plus en plus de monde autour de moi qui ouvrent les yeux. Je m’en réjouie et cela me donne bien des espoirs comme ce que tu racontes et qui a son importance quant aux capacités de l’être humain à rebondir quand il est acculé. C’est vraiment l’espoir de dernière minutes .
      Voici un lien sur la Palestine pour info.
      http://www.wikistrike.com/article-la-bande-de-gaza-se-noie-sous-les-eaux-usees-et-les-conspirations-121441960.html
      et sur la Grèce
      http://www.wikistrike.com/article-en-grece-le-marche-du-travail-grec-ressemble-de-plus-en-plus-a-un-marche-aux-esclaves-121453334.html

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    2. En effet Ziad fait beaucoup pour ses compatriotes, depuis des années. Les moyens là-bas sont dérisoires, mais rien n'arrête les Gazaouis.

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  5. des liens;
    http://lesmoutonsenrages.fr/2013/12/06/o-delamarche-arretez-avec-la-loi-de-1973-video/

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