mercredi 16 octobre 2013

La réforme des retraites, chantons sous la pluie

Les députés ont voté, mardi 15 octobre, en première lecture, le projet de loi sur la réforme des retraites.
« Adoptée de justesse », lit-on sous la plume des commentateurs spécialisés : 270 députés ont voté pour, 249 contre, le total représentants un pays de près de 66 millions d'habitants. Si une telle disproportion entre les gens qui dirigent et ceux qui se font becqueter la pitance sur l'dos sans moufter ne vous suggère rien, c'est à se la prendre et se la mordre.
On notera que dix-sept députés « socialistes » se sont abstenus. Cet acte d'héroïsme pur mérite le Nobel de l'audace. Cailloux dans l'brouillart fait diligence pour se procurer les noms de ces sans-culottes de la République pour leur offrir un apéritif dansant dans un cadre champêtre, pourquoi pas à Notre-Dame-des-Landes !
Résumons, résumons, le contenu de cette réforme sans nous embourber au milieu de la « magie » des chiffres et des statistiques. Libre à vous, si jamais vous parvenez à obtenir le total de vos trimestres, après une vie d'exploitation et d'assistanat, d'occuper votre temps libre à faire la manche dans les couloirs du métro, ou dans des bourgs sympathiques, en période estivale, une gratte à la main, pour arrondir vos fins de mois. Un conseil : initiez-vous dès à présent à la maîtrise d'un instrument musical... Évitez, si possible, le pipeau, pour les raisons que l'on sait... Et le piano, question pratique...
Le droit au bénéfice de la retraite, c'est, selon le catéchisme du politicard, larbin de la finance : bosse, bosse, bosse ! Ce qui, traduit en langage commun, signifie : fais-toi exploiter, fais-toi exploiter, comme le bon esclave que t'es et ferme-là ! Mais n'oublie pas que pour atteindre le saint Graal, puisque t'es un bon chien, écoute les conseils de ton Maître : « cherche, cherche, cherche ! » Mais, quoi donc ?... Du boulot, du boulot, du boulot !...
Moralité hautement improbable : débarrassons-nous de cette espèce malfaisante et même si tout n'ira pas pour le mieux dans le pire des mondes, nous aurons la satisfaction d'avoir fait un grand geste en débarrassant l'humanité d'un, voire plusieurs fléaux !

Liens sur le sujet :

Sous l'casque d'Erby 

Fouilles curieuses et i...NSA..lubres


12 commentaires:

  1. Tant que nous laisserons faire , il n'y a aucune raison qu'ils ne continu pas à se goinfrer ...

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  2. Bonjour les gens. Temps radioactif !
    Vous êtes désœuvré, le moral en berne, vous tournez en rond dans votre carrée comme félin en cage, sans savoir que faire de vos dix doigts ?... Ne vous suicidez pas, c'est inutile et ça fait mal, apprenez à vous maîtriser, en vous initiant aux techniques du macramé, cela ne sert à rien, mais ça calme les nerfs.

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  3. Les habitants de Damas souffrant de la faim autorisés à manger des chiens et des chats
    Compte-tenu de la vitesse à laquelle se reproduisent nos félins domestiques, les stocks ne manqueront pas. Soyez généreux, amis de l'Occident obscène, faites un geste, offrez vos chats et vos ânes à un peuple à l'agonie.

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  4. L'image du "jeune homme de 24 ans" est particulièrement pessimiste... M'enfin... Saches, ô jeune homme talentueux (je parle de l'artiste que je connais et dont je garde une image plus réjouissante) que ton illustration me "rajeunit" l'esprit : je me sens, du haut de mes 75 ans arthritiques, la vigueur d'un ado de 15 ans, youpiee... aïe quand même, rien qu'à crier youpieee !

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  5. Ah si les députés avaient les mêmes revenus, et la même précarité, que le reste de l'humanité... ils y regarderaient à deux fois. Même le coiffeur du palais Bourbon (les monarques avec nous) officie pour eux à prix d'ami.

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  6. Si j'ai bien compris, les ruminants se sont réformés et reformés ? ;-)

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    1. En quelque sorte. Bien que... Mais ceci est une autre histoire...

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  7. Pour en revenir au thème du billet du jour (et je suis bien placé, au minimum-p'tit-vieux, pour le comprendre), je côtoie tout le temps de bien humbles retraités, qui sont - comme tout le monde - très divers, Certains très dignes dans leur pauvreté, et + ou - courageux, bien d'autres affolés, pleureurs recroquevillés sur leur abandon par la société, à commencer par les proches moches... Ceux-là, on en parle (les humanitaires, les politicards assoiffés de voix électorales, etc.) et on oublie les autres : les sages-et-fous qui continuent, vaille que vaille, à être gentils, dévoués, ouverts sur le pire et le meilleur de la vie quotidienne : une activité sociale discrète et efficace autant que possible. Tout ceci au féminin plus encore qu'au masculin des vieilles-vieux retraité(e)s. Et au lieu de RECONNAÎTRE cela, "les sphères des décideurs" (public ou privé) louchent vers le système US des "Fonds de Pension" dont les dégâts spéculatifs sur toute l'économie mondiale sont catastrophiques : bref, leur logique c'est qu'on cotise TOUS pour le confort des vieux yankees!!!

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  8. Curieux ! Le dessin du haut... on dirait Rém*, en moins jeune.

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    1. J'avions pas vu ton commentaire, Jean-Claude. Miguel-Rémi c'est une longue histoire... D'auto... adoration ! Plus qu'un modèle, un prototype !

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    2. J'ajoute, pour être complet, que sur le crobard, Rémi affichait à l'état civil 25 ans, sous l'ère François Hollande, ce qui, révolutionnairement parlant, explique cela...

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