vendredi 1 novembre 2024

La brique rouge des infirmes / Ô Toulouse !

La rue est à la rue ! Il n'y a qu'à l'observer pour s'en convaincre. Comme vous, je suppose, j'ai jeté des quinquets fureteurs à l'Opéra urbain de Toulouse et aux commentaires qu'il a suscités. Je me trouvais dans l'état particulier de celui pour qui la récidive n'est pas un accident que je cherche à corriger.
L'électrophone calé sur « Toulouse », de Claude Nougaro — eh, oui, j'en ai un, et les vinyles qui vont avec — déroulant une diction de perforateur à percussion, fait des étincelles dans mes portugaises :  « Qu'elles sont loin, mes idées, qu'elles sont loin / Parfois au fond de moi se raniment / L'eau pourpre du sang des révoltés / Et la brique rouge des infirmes / Ô mon païs, ô Toulouse… » 
Cette kermesse toulousaine, défilant dans ses plus ténébreux apparats, n'a pas choqué un public entièrement acquis à la festoyance ! La presse régionale s'est mise au diapason pour l'aider à oublier un contexte politique nauséabond. C'était la fête au village ! Et tant mieux, si l’Église n'est pas au centre de celui-ci !
Tel est le message répercuté par les concepteurs du projet. Main dans la main, amnésie sociale et acculturation dansent une sarabande funeste sur la dépouille d'un pays qu'on fait disparaître dans l'indifférence générale. Les milliards de la dette publique, détournés au profit des cabinets-conseil, des guerres qui ne sont pas les nôtres, des laboratoires et des actionnaires, entre autres, ne paraissent pas effrayer une foule qui pourtant devrait l'être !
Seule une minorité, frustrée par le peu d'écho que ses propos suscitent, dénonce avec vigueur la supercherie ! La même minorité qui en son temps avait mis en garde sur la fausse pandémie et l'obligation vaccinale, ainsi que sur le totalitarisme naissant.
Avec Lilith, la femme scorpion, son 666 chevillé au corps, ; Astérion, le Minotaure ; Ariane, l'araignée, c'est un pan de ladite « contre-culture » que le public est invité à aimer, applaudissant à tout rompre la prouesse technique !
Qu'importe si le but est de rendre Satan aussi sympathique que possible, au nom de la « démocratie », ce leurre. Pas le gendre idéal encore, mais ça viendra. Ça viendra !
J'ai beau aimer les carnavals et l'esprit païen qui anime ces manifestations populaires, de Venise à Rio, de Nice à la Nouvelle-Orléans, parmi beaucoup d'autres, montrant une attitude iconoclaste, revendicative et bon enfant à l'endroit du pouvoir politique et religieux. Sauf qu'ici, dans la foulée des cérémonies des JO de Paris, sous la fumée et les paillettes, c'est pour le compte d'une minorité sans foi ni loi que le jeu de cartes est mélangé !
C'est cet esprit qui a guidé les festivités de Toulouse, dont on annonce d'ores et déjà une suite.
Si parmi les bénévoles et les militants de cette « cause », il en existe des naïfs, ignorant tout de la manipulation, ils n'en demeurent pas moins les petits soldats, la main d’œuvre gratuite !
Pendant combien de temps encore vont-ils ignorer la portée véritable de l'événement qu'ils soutiennent aveuglément ? Sont-ils à ce point zombifiés pour ignorer que derrière ce spectacle se cache la Grande Réinitialisation, le Nouvel Ordre Mondial et l’avènement du IVe Reich ? 
En conclusion, ce n'est pas l'esprit de carnaval qui dérange, mais la banalisation du Satanisme qui interpelle !
La bonne fête à tous les saints !

Sous l'Casque d'Erby

11 commentaires:

  1. Le bonjour aux Dames et aux messieurs. Avec ces changements horaires on y perdrait son latin. Le métabolisme prend pour son grade à chaque manipulation horaire. Pas grave, ça m'aide à nourrir mon mépris du pouvoir, quel qu'il soit. Du coup, insomnie et réglage du tir de mortier. Le bon tout à toutes et à tous.

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  2. Salut Rodo ! Salut les éminents (et les éminentes) visiteurs des Cailloux, loin du Bar des Liber'Terre qui nous a accueillis autrefois ! Sur un article que Volti pourra peut-être caser aujourd'hui, j'ai tenté d'évoquer le grand Toussaint Louverture, qui comme il se doit pour les vrais Grands Hommes, mourut en prison.....
    Longue vie la plus heureuse possible à tous ceux qui OSENT lever la tête pour au moins crier quelques vérités mal-t-accueillies par ceux qui se roulent dans le mensonge avec volupté.... je repense très fort à Giordano Bruno, qui parce qu'il a proclamé trop tôt que la Terre tourne autour du soleil, périt par les flammes en février 1600... à la différence de Galileo Galilei qui fut moins hardi.

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    1. Bonjour J-C. Nous vivons hélas dans un monde où le cynisme atteint des sommes inexpugnables. Comme depuis que le monde est monde et que l'humain montre un talent inégalé pour devenir son seul prédateur, tous ceux qui ont osé penser et dire qu'une autre voie était possible, ont connu le même sort, à peu de choses près ! Cela n'a pourtant pas empêcher l'homme de continuer à creuse le sillon laissé en plan par les martyrs dont la liste est interminable et cependant inachevée. Le bon tout à toi en ce jour où les vivants n'oublient pas les morts.

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  3. Merci à vous deux d'être là ;-) ...Dites moi, comment sortir de cet état nauséeux permanent, de frisson de dégoût, si ce n'est qu'en claquant le PC sur le sol, en allant boire un truc qui flatte la bouche, qui adoucit le coeur, et qui endort....bises
    Oma

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    1. Bonjour Oma. Sans donner dans un fatalisme démoralisateur, je peine de plus en plus à trouver une place confortable en ce monde. Même si le nombre d'éveillés grandit de jour en jour. Ce qui me frappe c'est le manque de lucidité devant des réalités pourtant flagrantes. Qu'il s'agisse des effets secondaires dus au vaccin, effets calculés sur le moyen et long terme, ou de ce totalitarisme marchant désormais à visage découvert, on continue de penser – le nombre est plus important qu'on ne le pense – que nous vivons en démocratie et que notre modèle est inaltérable ! Cela me laisse perplexe et sape grandement le moral. Surtout, quand certaines de ces réflexions émanent de personnes qui se disent à la pointe de l'engagement… Pour les autres, une bonne majorité quand même, le premier réflexe étant la peur, ils creusent un trou d'autruche dans le sable et, cul à l'air, ils rêvent au miracle ! Pour le nectar qui flatte et adoucit, ma chère Oma, je suis preneur. La Bise.

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    2. Bonjour Oma. Il faut pourtant se tenir informés, même si les nouvelles ne font pas plaisir, ce qui je le crains est une litote. Soyons optimistes : disons-nous que, malgré des billets puissamment alarmistes depuis des années, nous sommes encore là et plutôt en bonne santé.
      Ne soyons pas trop exigeants ! Contentons-nous de nous dire que malgré les efforts colossaux de certains, l'un dans l'autre la Planète est toujours aussi belle à regarder.
      Amitiés
      Jean-Claude

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    3. Bonjour à vous. Merci Jean-Claude pour ce très positif commentaire. Il est indiscutable que la terre offre des milliers de merveilles pour illuminer nos regards. Des milliers de raisons de l’aimer pour sa seule beauté et ses extraordinaires ressources. Pour sa poésie sans cesse renouvelée. Des choses fondamentales qu’aucun pouvoir ne pourra jamais nous enlever. A trop avoir la tête dans le guidon on oublierait presque de nous abreuver à sa lumineuse source. La bonne journée.

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    4. A Jean-Claude, merci pour tes mots...positifs comme d'hab...Tu sembles savoir de défaire de ce qui fait mal...bien sûr je reste informée, plus que jamais, même si touts ces "nouvelles" pas nouvelles hélas m'entament grave... :-)) Fort heureusement y a les oiseaux, et ici, variée et gourmande la colonie que je nourris... A tantôt ami !
      Oma

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  4. Hey les amis, Quelques mots partagés retrouvés dans mes vieux papiers ( que j'aimerais "revoir", soyez indulgents ;-):

    A force de n’exister qu’à la solde du soleil,
    La Terre se lassera t’elle de la tenace orbite ?
    A force de se plier aux mesures des astres,
    La Terre déclinera t’elle sous l’emprise du temps ?
    A force d’ignorer le secret des planètes,
    La Terre succombera t’elle au vide sidéral ?
    A force de trop de sang et de larmes versés,
    La Terre en rebellion cherchera t’elle d’autres issues ?

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    1. Bonjour Oma. La terre étant un être vivant autonome vivra le temps qu'un organisme vivant tirera de sa robustesse. Je pense qu'avec nous ou sans, elle est assez grande pour nous faire son grand pied de nez. N'oublions pas qu'elle était déjà là quand nous avons foulé son sol pour la première fois ! Bisous La Belle !

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  5. Merci Rod, ah la Terre, ce qu'elle a à charrier sur le dos...Désespérée quand je vois tout azimuth ces champs dévastés couverts des ruines de leur folie...Leurs armes, toutes ces ruines, les cimetières à perte de vue, les forêts cramées avec toutes les vies animales et végétales...Bref, j'ai mal à la Terre aussi...
    Scusi, amère je suis sur le sujet...bizzz

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