Combien de points de mieux vont rapporter dans les sondages le crash de l’avion de la Lufthansa sur nos terres ? A voir la nuée de charognards ayant fait le déplacement, massée à proximité de la scène du drame, empêchant quasiment les experts de faire sérieusement leur job, on se dit que la gamelle doit être sacrément bonne !
Combien de départements cette tragédie va-t-elle faire basculer en faveur des uns et des autres ?... Tous là comme des huissiers venus saisir de l’électeur au collet !...
Sans chercher dans cet accident une histoire de complot ourdi par des forces démoniaques, je me dis que certains pépins et le foin qu’on en fait finit par rapporter quelque chose à quelqu’un, mais pas à ceux qui croupissent au fond de la fosse, les bras levés vers la lumière qui se dérobe au regard jusqu’à ne plus être que le point indiscernable qu’on cherche à accrocher dans le noir.
L’actualité est comme la météo. Entre dimanche et mercredi nous pouvons passer de la « marée du siècle » à un anticyclone jubilant puis à une bourrasque emmerdante qui perdure. Diable, que les choses semblent tomber à pic ! Ou « à point nommé », ce qui ne change rien aux faits.
Opportunément – oh, la belle éclaircie ! -, l’air de rien, on nous annonce la « quasi stabilité » du chômage au mois de février avec une « légère hausse » de +0,4% ! C’est toujours ça de gagné sur la misère !
Comment pouvez-vous résister à l’idée de péter un câble ? Car c’est cela le ciel et la météo des saligauds ! Ce qu’ils tricotent avec de la grosse ficelle pour nous tenir ancrés aux quais de la pauvreté, tandis qu’eux, les élus et leurs chacals s’en mettent plein la panse, de cantons, de dormeurs, d’araignées, de langoustes, du homard, de la civelle, de la cigale de mer… Fiers d’avoir dégusté de « l’interdit » aux yeux et la barbe du honni !
En colère, moi ? Pour quel motif ? Puisque je ne suis qu’un citoyen normal, à la recherche d’une gouvernance normale, dans un pays normal et pas normalisé, par des espèces malfaisantes comme Le Pen, Sarko, Hollande ou des futurs Valls !...
Dimanche prochain, au second tour, je persiste et je signe : JE NE VOTERAI PAS !
Sous l'casque d'Erby