dimanche 20 juillet 2025

A part ça, tout va bien.

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Nous avons tous un cercle, plus ou moins large, d'amis, de relations, représentant le ciment de ce qu'on appelle la vie en société. Cela englobe une nébuleuse de valeurs sur laquelle on colle une lecture personnelle. Consciemment ou non, chacun ajoute une nuance politique, selon le clivage.
Dans le braquage financier qui occupe les pensées au quotidien et l'amphigouri qui en découle, la société laisse filtrer, sous le vernis, le solvant d'une déchéance mortelle. 
Dans cette poussière dispersée comme un nuage aveuglant, un seul réflexe, la peur ; une seule évidence, ça va exploser ! Si tout le monde ne le sait pas, ou ne peut l’imaginer, une majorité commence à en prendre vaguement conscience. 
Oui, mais quand ?
Si Dieu savait, nous serions sauvés ! Or, même Dieu est victime d’un coup d’État ! Comme si des extraterrestres à tendance reptilienne l’avaient embastillé, lui, le Tout-Puissant !
Désemparées, sans aucun signe de sa part, les brebis dont il avait la garde, sont bonnes pour le méchoui !
Face à la crise économique, les élites financières souquent les boulons, pulvérisant, via une nuée de pseudo-psychologues et de débiles patentés, les chemtrails de la culpabilité. Non seulement, ces élites causent le mal, mais en prime ce sont les proies qui doivent régler la facture !
Niveau perversité, il n’y a plus de lignes rouges ! Plongés dans une série noire qu’ils n’ont pas mise en scène, ni même imaginée, les citoyens ordinaires se terrent dans la fatalité, reportant la responsabilité sur des tiers, rarement sur les vrais coupables. Ça n’est plus un complot, c’est une ratonnade !
La classe politique dans tout ça ? Du faire-valoir, légitimement accusée de trahison. Nous voyons monter les prémices d’une guerre de tous contre tous ! Une guerre inévitable qui conduira au pire. Tout le monde sait, ou se doute, que cela ne sera pas beau à voir. Pour l’éviter, une seule alternative : courber un peu plus l’échine et se résoudre à voir tomber les uns après les autres tous les droits durement acquis ! Et même comme ça, on ne nous épargnera aucune humiliation !
Pour preuve, le chef du gouvernement, sieur de Bétharram, nourri à l’aliment de sa seule ambition, en bon laquais, ne se donne plus la peine de cacher leurs intentions, laissant entrevoir sans ambages que nos acquis actuels, fortement grignotés, le seront encore davantage après les nouvelles décisions économiques.
Cette situation signe un retour aux lignes dures du capitalisme cannibale. À savoir, nu tu es venu, esclave tu demeureras.
Dans le contexte de déclin global d'un système économique basé sur des valeurs individualistes, la malhonnêteté, la corruption, la recherche exclusive du profit et les pratiques mafieuses, chaque individu tente de trouver réconfort comme il le peut, tel un être maladivement apeuré face à un Yellowstone aux répercussions incommensurables. Les dirigeants mettant en place le nouvel ordre mondial sur les ruines fumantes de l’ancien.
À part ça, tout va bien. 

Sous l’Casque d’Erby


jeudi 17 juillet 2025

Je te file ma breloque et t’aboules le flouze.

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Je me souviens, gamin, dans une autre vie, comme dans un rêve bizarre, accompagnant ma mère au Mont de Piété, ou, comme on le dit autrement, « chez Ma Tante ».
En échange de quelques pesetas, ma mère déposait au guichet, pour une période d'un an et un jour, des bijoux et autres breloques. Le jour d'après, nous n’avions ni bijoux, ni pesetas !
Une fois la « mauvaise passe » traversée (dans le délai légal d'un an et un jour), on revenait, on remboursait avec un petit intérêt et on récupérait son bien.
Souvent, ces objets ne valaient pas tripette, mais le montant récupéré permettait de rembourser la dette chez l'épicier et de reprendre le lendemain la formule consacrée : « Tu me marqueras ça. » 
Combien de fois, me suis-je entendu dire par Don Arturo : « Tu diras à ta maman qu'elle passe me voir rapidement… » 
Sympa, Don Arturo, un puits de délicatesse sous une blouse grise, trop large pour ses épaules. Sous-entendu : il faut casquer.
Il ne faisait ça pratiquement jamais. Je me souviens sentir mes joues prendre feu. La honte m'envahissant. Une colère horrible s'installait en moi. Je ruminais du sordide comme un dément. C'est ainsi que la conscience politique m'est venue. Par la misère et par la honte.
Quand je vois aujourd’hui l’État créer de la dette pour le plaisir pervers de nous expédier directos au Mont-de-piété et vers l’au-delà si nécessaire, je me dis que le rupin n’a jamais voulu autre chose que nous pousser vers le trou, exigeant bonne volonté pour le creuser. 
C'était le moment choisi par ma pauvre mère pour éviter de passer devant l’épicerie pendant un laps de temps variable. Cela l'obligeait à faire un grand détour pour se rendre dans les quartiers chics faire du ménage.
Pour le Mont-de-piété, c'était moi qui m'y collais. Elle avait honte et peur de croiser quelqu'un qui se dépêcherait d'aller raconter dans le quartier que la señora Maria était au moins aussi pauvre que les autres. Comme si on cachait le magot sous le tapis ! Ce terme de Mont-de-piété ramène à la surface des choses d'un autre monde, pas si éloigne de celui que l'on nous prépare avec l'U.E.
Dans mon oued (60 000 habitants quand même) le Mont se trouvait dans la rue la plus fréquentée, la calle real. Le point de chute des pauvres de la ville.
Situé au rez-de-chaussée, l'endroit était sombre et crasseux. C'est là que j'entendis pour la première fois parler de carats. Plus il y avait de carats dans le bijou, plus il pesait, plus nous pouvions espérer du flouze.
Nous arrivions, nous déposions notre colis sur le comptoir, le monsieur tout gris qui officiait saisissait, disparaissait derrière un rideau, revenait et vous disait un montant. Sans discussion. À prendre ou à laisser. Tous ceux qui contestaient et qui tournaient les talons, l'air indigné, revenaient plus courbés que jamais, quelques minutes plus tard.
Conservez bien le bon, disait invariablement monsieur Grivert, si vous le perdez… Il finissait sa phrase d'un geste de la main en direction du bordel qui s'entassait autour et au-delà de sa guérite et qui grimpait le long des murs jusqu'au plafond, votre bien ira rejoindre les oubliés.
La pauvreté. Son indignité. Son indécence. À côté, juste à côté, étalée au grand jour, fière et insolente, la richesse qui vous nargue en s'étalant avec insolence. Celle des militaires. Des policiers. Des fonctionnaires, des cadres de la dictature franquiste. Les privilégiés qui vous toisaient avec mépris.
Aujourd'hui, le Mont-de-piété s'appelle le « Crédit municipal ». Nous sommes en France. Rien à voir avec la pauvreté. La couche de vernis ne change rien, mais ça rassure les frontons de la république ! Le crédit municipal sonne beaucoup mieux que Mont-de-Piété, n'est-ce pas ?
De même, une femme de ménage ne fera jamais aussi clean que technicienne de surface. Pourtant, le boulot reste le même. La misère est toujours aussi lourde à porter !
Au-delà des formules lancées dans le cadre des campagnes électorales, les salles bondées des Crédits municipaux de France ne sont pas occupées que par des professionnels du chômage et autres profiteurs de la caisse d'assurance maladie. Ni par des migrants chanceux. Ces gens sont des citoyens qui racontent une histoire. Une histoire que les spécialistes (jamais à court de formules) nomment le « mal endettement » ! Créé il y a deux siècles pour « protéger le citoyen des usuriers », le mont-de-Piété (appelons les choses par leur nom) fonctionne aujourd'hui à plein régime. 
Un signe, s’il en fallait un, du délitement qui prouve jusqu’à quel point la société française est sous assistance respiratoire. Prise au piège de la société de surconsommation et d’un pouvoir missionné pour nous enfoncer dans la boue, elle tend à disparaître dans les marais de l’histoire sous l’applaudissement des victimes !
Révoltant est le mot qui vient aux lèvres devant une telle infamie sociale à l'ère du tout progrès. Que les banquiers malins, les politicards corrompus et autres marionnettistes du globalisme criminel prennent garde. Car si les gens donnent l'impression d'être des zombis (et parfois, cela est hélas vrai), la moindre pression peut faire céder le barrage le plus solide.
Ça n’est pas la goutte qui remplit le verre, c’est elle qui le fait déborder !

Sous l'Casque d'Erby



lundi 14 juillet 2025

Salvador Dali, journal d'un génie

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C’est l’été et comme on le répète, sans trop y réfléchir, ou peut-être un peu trop : « C’est un temps pour lire. » Plus précisément : « C’est le moment ou jamais ! » 
Je laisse les lanceurs de mots d’ordre à leurs affaires. La lecture est un besoin vital en toute saison. Voici mon livre du jour, relu cet hiver, ou à l’automne, ou peut-être au printemps. Je partage les sensations en cet été vitaminé ! 
Un livre en vrac ou la pensée fragmentée. Voici un journal plein d'une formidable jubilation. Un endroit dans lequel le terme « modestie » et autres synonymes sont proscrits. Pas proscrits à la manière dont on bannit quelque chose ou quelqu'un, parce que cela importune les bonnes mœurs ou agace le potentat. Aucun tabou là-dessous. Dali ignorait la signification du mot tabou, tout comme il ignorait la modestie. Ici, nous sommes dans la sublime surprise du plaisir mégalo. Le lecteur ne lit pas, il absorbe, ou va son chemin, moulinant avec vigueur l'index sur la tempe, prenant l'auteur pour ce qu’il est : un fou !
Le lecteur que je suis, a devant ses châsses le « Journal d'un génie »
Le regard curieux et souvent complice de celui qui découvre et non l’œil accusateur de celui qui juge. Je suis portion et je suis néant. Je suis l'accent circonflexe qui chapeaute l'univers et ses complexes, aurait pu écrire (et il l’a fait) Salvador Dali sur la toile tendue d'un monde prosterné ou agacé par son immense talent !
Une mégalomanie absolument virtuose. Car qu'y avait-il de plus sublime que Dieu dans la pensée de Dali ? Dali lui-même ! Dali était un croyant de l'absolu. Quand Dali se mettait à imaginer une religion, il faisait plus qu'y croire, il remodelait la religion jusqu'au son paroxysme mystique, jusqu'à ce que la croyance devienne son artère principale, la rivière et les affluents de sa circulation sanguine. 
Quand il avait été convaincu de la nécessité de devenir surréaliste, il savait à l'avance qu'il serait le premier et le dernier surréaliste. Dali était le roi de la boucle.
Quand il lit Auguste Comte, à la recherche d'un appui pour une nouvelle religion qu'il envisage de soumettre à André Breton, passablement irrité par le fourmillement mégalomaniaque de l'individu, Dali ne fait pas que lire Auguste Comte, il est déjà en train d'affiner les méandres de sa dialectique. Il bâtit l'édifice d'une religion ne pouvant souffrir la moindre contestation. 
Un jour, alors qu'un grand journal lui demandait sa définition du surréalisme, il répondit avec une simplicité absolument désarmante : « Le surréalisme, c'est moi ! » 
Plus tard, dans le livre de notes, je lis ceci et je me marre jusqu'aux larmes : « … Je suis le seul à le continuer (le surréalisme). Je n'ai rien renié et, au contraire, j'ai tout réaffirmé, sublimé, hiérarchisé, rationalisé, dématérialisé, spiritualisé. Mon mysticisme nucléaire présent n'est que le fruit, inspiré par le Saint-Esprit, des expériences démoniaques et surréalistes du début de ma vie. » 
Même Dieu (son alter ego) semble confus par le talent de ce trublion de génie. Au point qu’il se demande jusqu’à quel point il en est le Créateur. Comment voulez-vous, dès lors, que Dali puisse être encarté par une autre religion que celle de son génial égocentrisme ? Dali est à son propre service et cela suffit à notre bonheur.
En lisant Dali, on se demande qui a créé qui, tant la relation est naturelle et simultanée. Ici pas de place pour les demi-mesures. Le fil électrique de l'inconscient électrocute sans pitié tout esprit craintif. Une seule certitude chez ce génie paranoïaque : la conviction profonde de jeter un pont entre les rives tumultueuses de la conscience révolutionnaire. Il n'y a aucune gêne à entendre un homme dire ce dont il est capable avec le plus grand naturel. Surtout quand dans la minute suivante, il vous le prouve. 
Un homme qui parvient à se pasticher, voltigeant d'une idée à un concept sublime avec une rapidité d'exécution stupéfiante, ne peut qu'inspirer le respect. Le phénomène est assez singulier pour qu'on salue la performance. 
Dali est cet homme et cette sphère. Avec lui, nous naviguons dans le sublime, la conscience formidablement secouée. Persuadés que quelque chose de grandiose a traversé et marqué de son sceau le ciel de notre médiocrité quotidienne. 
Savoir que l'humilité ne fait pas partie de ce voyage extraordinaire est chose rassurante. Nous voici soulagé d'un poids et de sa culpabilité. La culpabilité d'un monde et d'un système religieux à la fois « sadique, masochiste, onirique et paranoïaque. » 
Au pays des génies, le maître choisit ses propres termes et ignore le reste. 

Sous l’Casque d’Erby

vendredi 11 juillet 2025

Sans foi ni loi

M art' IN
On rit, on danse. On applaudit. C’est la vie !
Ça funambule, c’est du bravache et ça cravache.
Coups de fouet tous azimuts, ça fouette les narines, 
Ça sent la bière et la piquette, 
L’insecte, l’injection et injonction. 
L’air étouffe un poumon et puis l'autre. 
Gentil, le troupeau !
Ça a l'odeur de l’acier et la mitraille. 
Le feu et la limaille. 
Ça suinte des plaies béantes, ça écope et ça clamse, 
On s’en balance.
La norme, le débit, le dépit, c’est transe.
On rince avec l’eau du vain…
Roule, roule et déroule au boulevard des esquintés.
Fais crisser la gomme sur le bitume. Fais-la fumer. Crame jusqu’à la fin des senteurs. C’est Macadam cow-boy ! Le rêve et la débine !
Écarte les bras, fais-toi aussi infini que le ciel au-delà des horizons.
Les chaînes rêvent de brèches insolentes dans le lit des souffrances.
A la lisière de tout espoir, des fragments épars aux âmes vagues. Bétonnées et lourdes aux épaules, 
Oubliées, conspuées, abîmées, dégagées !
Danse, danse. Une danse vivifiante comme l’air libre des cimes inaccessibles.
Comme l’eau ouvrant des voies souterraines dans l’affluent des présages.
C’est la vie chahutée, la vie des charités coupables.
Ta faute, ta faute, c’est ta faute !
Expie-la, de degré en palier. Sans broncher. Sois coupable et incline-toi !
Le soleil sous les semelles, tes pas regrettent la marche légère des insouciances dans la lourdeur des temps métalliques.
C’est devant que ça se passe. Derrière, c’est passé. Sans regrets. Sans remords. On vire de bord, avec ou sans peur. 
Roule, on se la roucoule à l’ombre des arbres sans feuilles.
On joue au riche, au pourvu, dans le vide qui nous anime. Mais là-dedans, toi, moi, lui, ça déglingue, ça dézingue, ça torsade. 
Je te haine et ça dégaine. Ça tire, ça hémoglobine sous les nuages, ça dégouline et ça ripoline le monde d'après.
Roule sans te mouvoir, sans t’émouvoir ! C’est la sarabande des sans foi ni loi !

Sous l'Casque d'Erby 



mardi 8 juillet 2025

La morsure des crotales

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Chaud devant ! 
Désormais, il va être difficile de mourir selon des lois naturelles pour qui la conscience est une valeur inaltérable. Quand elle pousse à exercer un droit de regard légitime sur le bon fonctionnement du modèle démocratique que tout le monde nous envie.
Les morts suspectes d’opposants se multiplient dans un contexte de peur exponentiel. Dans un univers de plus en plus indifférent, la mort est une banalité. On passe d’une annonce nécrologique à une suivante comme on glisse un doigt sur l’écran plat de son smartphone dernier cri.
De la chute du balcon pour cause de dépit amoureux, à la pendaison par manque d’imagination, ou, encore, d’une chute malencontreuse alors que la victime randonnait dans un milieu maîtrisé, les accidents foisonnent comme la multiplication des pains dans les évangiles. 
Sauf qu’ici, le miracle vous envoie direct au tombeau ! 
Certains lanceurs d’alerte sont en alerte maximale concernant leur santé. Au point que, de Jean-Dominique Michel à Campagnol, passant par le cercle chromatique des indésirables, on se montre désormais avec un écriteau pour prévenir un « accident » dont ils feraient fortuitement l’objet : « Je ne suis pas suicidaire » !
Jean-Dominique Michel, que nous connaissons pour son travail d’alerte depuis l’apparition du Covid et la dérive totalitaire d’un système qui ressemble de plus en plus à un poulet sans tête – en l’occurrence, ce serait la nôtre de tête que l’on cherche à séparer du reste du corps – dit tout haut ce que plus personne ne peut nier, tant la chose est grossière : « À toutes fins utiles, étant donné l'épidémie de morts suspectes au Makronistan, je précise que… Je ne suis pas suicidaire » ! 
La mort récente par « suicide » d’Olivier Marleix, député des Républicains (LR), serait la goutte de trop dans le vase ? Ses investigations concernant « les liens supposés entre Emmanuel Macron et General Electric lors de la vente controversée du pôle énergie d’Alstom en 2014, ainsi que l’influence de BlackRock, géant des fonds de pension, dans la réforme des retraites », pourrait avoir dans cette mort une relation de cause à effet ?
La rumeur de l’existence d’un escadron punitif commandé par les hautes sphères de l’État, exerçant par l’intimidation, le chantage et la peur, un pouvoir de vie et de mort afin d’instaurer un régime dictatorial à la Ceausescu ne semble plus être une théorie du complot.
Ça n’est pas un hasard si on parle avec insistance de l’utilisation par détournement de l’article 16 de la Constitution. Si cela n’en prend pas le chemin, je vous présente mes excuses !

Sous l’Casque d’Erby 


dimanche 6 juillet 2025

Totalitarie !

M art' IN
C’est toutes voiles dehors et le vent en poupe que le navire terrestre trace un sillage d’écume vers son ultime destination : le naufrage. L’équipage chante à tue-tête des refrains joyeux, des verres de rhum nostalgiques levés à la santé des mondes merveilleux à jamais engloutis par la voracité et l’inconscience de l’homme, seul responsable de sa perte.
La crise qui détruit lentement et inexorablement l'Europe et reconfigure le monde selon un schéma prédéterminé n'est pas un simple accident politique et économique. Elle est le ciment d’une pensée totalitaire tricotant sa toile avec la patience et l’obstination d’une Pénélope implacable pervertie par des idéaux corrompus et des ruminations sordides !
La phase de décérébration globale jouant un rôle crucial dans l'acceptation d'un suicide consenti comme on prend un bon d'achat offert à la caisse par la grande distribution.
Dans sa crédulité, l'espèce humaine travaille, transpire et se cotise pour acheter les outils qui serviront à creuser sa tombe ! En somme, elle travaille à son compte, comme on dit dans le milieu entrepreneurial !
C’est l’esprit dégagé de toute responsabilité que les rescapés se pressent autour du cercueil des disparus pour des cérémonies d’hommage à son héroïsme. 
Les valeurs de respect et de tolérance qui ont fondé et consolidé l'édifice de la pensée démocratique dans son ascension et désormais son déclin n'ont de sens que si elle se saborde de son propre chef. Telle est la terrible réalité.
Dans le chaos et le brouillard présent, nous ne pouvons avoir confiance en personne, l’espoir s’étant fait la malle, l'obscurantisme nous recouvre de son noir manteau dans la nuit glaciale qui vient.
Cette prétendue « crise économique » n'est que la première étape d'un projet de destruction plus vaste, où le fascisme a pris ses aises, rendu attractif auprès d'un peuple traumatisé et inconscient, ne cessant de crier, sans en être pleinement convaincu : « À bas le fascisme ! » 
Chaque pays possédant sa propre réserve de forces coercitives, piochées dans les rayons du bas de la société, un signal envoyé à n’importe quel moment suffira pour que la bestialité répressive s’abatte sur le dos d'une résistance gagnant chaque jour plus de terrain.
Le fascisme a pris ses aises au cœur du pouvoir, le terme de gauche servant de masque. Il est le pouvoir lui-même. Le reste n’est que diversion, inversion et confusion. Rien n’est laissé au hasard. Rien n’est épargné pour le rendre attractif auprès de l’animal lourdement conditionné, persuadé que ses intérêts sont les mêmes que ceux de l’élite qui a planifié sa perte. 
C’est donc bec et ongles qu’il se laboure la chair dans des mémorables séquences d’autoflagellation pour se convaincre qu’il est un homme libre !

Sous l’Casque d’Erby



mercredi 2 juillet 2025

Le hasard et les sentiments

Mois de juillet. Transhumance. Ne pensez pas que parce qu’il est écrit « trans » dans ce nom féminin qu’il faut aussitôt tourner les regards vers les locataires du 55 !
De grâce, restons dans les clous !
Les vacances sont les vacances ! De la légèreté avant tout ! 80 % de la population ne me démentira pas sur ce point. Les 20 % restants feront comme ils ont toujours fait : les « complotistes » !
Dans l’histoire, il y a des choses bien étranges. Ainsi, le fait historique qui suit, aux conséquences tragiques, pioché dans les livres d’histoire et qui remonte à un lointain mois de novembre de l'année… 1226. 
C’est dire si, depuis, l’horloge a tourné bourrique plus souvent qu’à son tour.
Le roi Louis VIII, que nous ne connaissons que par ouï-dire, se meurt d'une étrange maladie qu'il a chopée en Auvergne alors qu'il revenait vers Paris après avoir guerroyé et occis du Cathare en Albigeois.
La fièvre l'a pris quelques jours auparavant et la déripette lui vide la tirelire. Pour tout dire, il a le fondement en compote !
Il est, lit-on dans un récit digne de foi, victime de dysenterie et de forte fièvre qui frappait ses troupes depuis plusieurs semaines.
Une nuée de morticoles s'affaire autour de la couche royale du côté de Montpensier, tourmentée par le délire grandissant du monarque alité. 
Ne parvenant pas à diagnostiquer la source du mal, la spéculation prenant le pas sur la science, la raison chavira comme navire sous la tempête !
D'un commun accord, après moult cogitations et autant de suées, on s'accorda sur un point : « une trop longue continence sexuelle », voilà l’origine du mal obscur !
La déflation avant la déflagration ?
La chose pouvant certes rendre maboule, mais à ce point, on s’interroge encore des siècles plus tard. Des bizarreries du genre, l’histoire de la médecine en draine à foison. Passons !
Or, foutu pour foutu, les médecins ne voient qu'une issue : « lui glisser une jeune vierge dans son lit » ! Et pourquoi pas une femme expérimentée afin de lui éviter des attentions et des efforts supplémentaires, que son état lui interdisait ?
Ô foudre mystérieuse ! 
L'état de chiffe dans lequel se trouvait le monarque peut laisser dubitatif sur son improbable performance, mais pas les spécialistes de l’époque, très tatillons sur les certitudes de la prescription. 
La chose paraissant osée, et même très douteuse, elle excita ces scientifiques de plateau avant l’heure. N'oublions pas que nous sommes au Moyen Âge, une époque où l'ignorance ne s’embarrassait pas de ridicule. La nôtre pas davantage !
Voici comment la chose est rapportée par un chroniqueur contemporain. : … « Bref, son fidèle compagnon Archambaud de Bourbon, faisant fi de la moralité du Roi, le souverain restant indécrottablement fidèle à Blanche, célèbre pour sa beauté et sa sagesse, choisit une belle jeune fille et la fit entrer dans le lit du roi pendant son sommeil ; à son réveil, le roi lui demanda pourquoi elle se trouvait là ; elle répondit qu'elle venait l'aider à guérir. Le roi la remercia et refusa le remède, pour ne point commettre de péché mortel. »  
Faute d'accepter l’étrange lubie médicale, Louis VIII meurt le 8 novembre 1226, à seulement 39 ans.
Aurait-il survécu si ? 

Sous l’Casque d’Erby 



dimanche 29 juin 2025

Intemporalité

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Avez-vous entendu parler de la perversité temporelle ? Un phénomène fascinant qui attire ceux qui veulent échapper à quelque chose ou réparer ce qui a été mal fait dans un passé antérieur, sorte de rédemption virtuelle pour fuir la déconfiture de l'esprit. Des films ont tourné autour du sujet, mais je n’en sais pas plus.
Le temps va et vient comme feuille morte poussée par des automnes capricieux, venant faire un coucou ironique, entre métaphore et extrapolation. On ressent ce frisson du temps jadis, comme une brise nostalgique excitant, un sentiment de frustration sur ce monde disparu dans lequel tout semblait beau et serein, quand la conscience était à l’insouciance et le cerveau au repos.
Bien installé dans les étages supérieurs de l’inconscient, vous pensez vous trouver sur une terrasse ensoleillée, bordée par une piscine à l’eau cristalline, sous un ciel sans chemtrails, alors qu'il n'en est rien. Mais dans les songes, tout est permis, n’est-ce-pas ? 
Alors qu’en réalité, on patauge dans la boue, dans un milieu hostile, servant de hors-d’œuvre à des meutes affamées. Comme des ours frustrés par l'absence de saumons remontant les cours d’eau, fouillant les poubelles des habitations voisines, se disputant dans un grognement de primate le premier morceau de barbaque venu, tels des ministres voletant comme des mouches excrémentielles devant un festin d’aristocrates !
Hier comme aujourd'hui, la boîte à manivelle se joue du réel avec une joie gouailleuse. 
Dans quelle nouvelle dimension suis-je ? Que dis-je ? Qu'écris-je ? Quelle est cette vilaine perversité qui m’entraîne vers des fonds insondables ? 
Réveille-toi ! Sors de ce corps ! 
Soudain, je songe à cette ambiance de « guerre civile » à l’intérieur du monde réel. Si minuscule, si ridicule, soit-il jugé, cet univers est le mien et je me dois de tout faire pour empêcher sa disparition totale.
On me reproche l'oubli palestinien, le mur israélien, qu’on ne franchit pas impunément ; Gaza et son épuration, les survivants mangeant les cailloux à pleines dents ! Je n’oublie pas. Comment pourrais-je ? C’est même pour cela que je veille à ce que d’autres Gaza ne réduisent en cendre le peu d’humanité qui nous reste.
Je pense et me bats contre l'utilisation terroriste par l'industrie des États pour garder la main sur le troupeau ; des prémices d'une Troisième Guerre Mondiale, et me voilà devenu partisan de Poutine, complice de Trump, souteneur de je ne sais quelles forces souterraines, alors que mon intemporalité, c’est la paix ! Une paix fantasmée. Une paix utopique. Une paix sans répit. Une paix d’humains civilisés ! 
J'oublie d'évoquer tant de vilaines choses ! Tant de crimes !
Mais la Grèce ?... C’est du passé. Mais le Portugal ?... Mais l'Espagne ?... Mais l’Afrique ? Ça finira par passer ! Et le Yémen, on en fait quoi ?... La barbe !
Et les 10 millions de pauvres, sans compter le flux migratoire ? L’aubaine renouvelante, qu’on dit chez les bobos ! A raison d’un million d’accueillis par an dans la passoire européenne, dilués dans la masse, ils sont les futurs gagnants du grand jeu à la mode : « Pousse-toi de là que je m’y mette » !
Les pauvres du monde grouillant parmi d'autres pauvres comme créatures inquiétantes, ou la stratégie d'un capitalisme de la mort : on ruine, on tue, on détruit… Et on recommence !
De rien, puisque c'est dans la perversité intemporelle que l'on sert les meilleures recettes ! 
Ce sera tout, pour ce début d’été. 

Sous l’Casque d’Erby 


mercredi 25 juin 2025

Si l’Iran m’était conté

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La guerre n’est pas une mauvaise affaire pour qui en tire profit.
Dans les années 1950/1960, l'objectif des puissances dominantes était d'empêcher les pays du Moyen-Orient d'acquérir l'arme nucléaire.
Tout, mais pas ça ! Sauf pour Israël !
Il s'agissait alors d'une initiative soviétique visant à prévenir ce qui est arrivé par la suite. Dans le concept soviétique, cette région du monde, riche en matières dites fossiles et par sa position géographique, devait rester (ou devenir, la Seconde Guerre mondiale étant passée par là) une zone commerciale où les différents partenaires échangeraient produits et culture dans la bonne entente. Cela fut le cas pendant un temps.
Sous le règne du Shah d'Iran, par exemple, les relations entre l'ancien empire perse et le tout jeune État d'Israël étaient de bons voisinages. On commerçait et on entretenait des relations cordiales. Le Shah acquis à la cause occidentale n’était pas farouche au point d’aller faire le guérillero dans les monts Zagros !
Les discussions lancées entre Russes et Américains sur le sujet furent rapidement abandonnées sous la pression de l'État d'Israël, qui, sans en avoir l’air, avait d'autres projets en tête.
L'idée d'un « grand Israël » a toujours été l'obsession des dirigeants sionistes, habités par l’arrivée d'un Messie sur terre quand le monde serait à feu et à sang, afin de le sauver de lui-même et d'enfin cimenter le socle du peuple élu à la place qui lui revient, tout en haut de la pyramide humaine !
Cela paraît cinglé, mais chez eux ça ne rit pas avec la tambouille messianique ! Et qui de mieux pour accomplir cette « prophétie » que les théoriciens de cette idée démente ?
Ce que nous n’obtiendrons jamais par la diplomatie, nous l’aurons par le feu !
L'arrivée de la république islamique et de l'islam politique a bouleversé tout, contrariant les maîtres et donnant à Israël le moyen de se débarrasser des règles. D’aller porter le fer où bon lui semble dans son pré carré, avec la bénédiction des États-Unis, toujours prêt à jouer les John Wayne pour le compte des sionistes ! 
Il faut se débarrasser de l'idée que l'Iran était ou demeure un agresseur potentiel et Israël le gentil gendarme « démocratique » nullement guidé par l'ambition, comme la propagande le déclame chez les alliés de la Grande-Bretagne, pour des raisons historiques évidentes ; et en France, colonisée par l'État d'Israël, où bientôt toute critique à son égard pourrait être passible, au mieux, d'une garde à vue !
L'islam politique, héritier de la Perse antique, a redistribué les cartes et a été utilisé comme levier pour pousser Saddam Hussein à faire une guerre par procuration contre ses propres intérêts. Cette guerre de huit ans a coûté 1 200 000 morts et laissé l'Irak exsangue, un fruit mûr, bon à cueillir.
Ces faits expliquent la manipulation actuelle concernant un Iran « belliqueux », muni de l’arme nucléaire (faux), avec un risque grave de troisième guerre mondiale, ce qui arrange Israël, les marchands de canons et l’État profond, celui qu’on ne voit pas, mais qui nous a à l’œil !
La question est : par quel moyen de pression, Donald Trump, opposé à Israël et à l'état profond, a baissé, ou feint de baisser pavillon sur l’Iran, s’interroge à bon escient Candace Owen.
Comme on le pense fortement, le sionisme possède l’argent, les réseaux d’influence, les caméras cachées et l’arme la plus redoutable entre toutes : le chantage. 
Tant que cela durera, aucun président, quelles que soient les promesses et la volonté, ne pourra arrêter la machine infernale. 

Sous l’Casque d’Erby 


dimanche 22 juin 2025

Il me vient à la mémoire...

Erby
« Ceci est une arme de destruction massive. »
 
On se souvient encore, avec un mélange de colère et de honte, de Colin Powell, alors secrétaire d'État des États-Unis, s'adressant à une opinion publique chauffée à blanc, tenant une fiole d'anthrax entre le pouce et l'index, nous prenant pour des insectes, afin de nous convaincre que l'Irak possédait la deuxième armée la plus puissante au monde, dotée de l'Arme de Destruction Massive.
Depuis cette date sinistre, les armes biologiques (chimiques, nucléaires, etc.) servent de base et de modèle de référence à la manipulation de masse.
Le Covid a été un épisode similaire pour tester grandeur nature le degré de soumission des peuples, véritable cible des faucons et du pouvoir profond, jugulant parallèlement les réseaux de santé et d'information pour imposer la soumission par la peur et la déconstruction systématique des esprits. Et gare aux réfractaires !
La résistance étant poussée vers les réseaux sociaux, sorte de division inférieure de l'information et terreau du « complotisme ». Terme disqualificatif dès qu’énoncé auprès d'une population violentée par le pilonnage d'une propagande intensive.
Des campagnes de dénigrement soigneusement orchestrées, s'ajoutant au côté sous-évalué des plateformes de résistance, elles aussi sous contrôle, à qui il manque souvent des moyens, mais pas de courage, retardent l'explosion d'une vérité dans des cerveaux fortement commotionnés !
Les grandes multinationales de l'information déversent des flots d'argent, alimentant une faune de collaborateurs, tantôt pseudo scientifiques, tantôt pseudo-stratèges, prêts à tout pour jouir des feux de la rampe et des avantages qui en découlent.
Pourquoi parle-t-on encore de Colin Powell des années après ? Parce que les actions d'Israël envers l'Iran et sa prétendue « menace nucléaire » sont un clone visant à nous entraîner vers une Troisième Guerre mondiale, ce qui sauverait Israël d'un naufrage inéluctable.
Allons-nous encore une fois revêtir le costume d’insectes de laboratoire pour cautionner un nouveau génocide, mille fois pire que celui en cours à Gaza ?
Malgré les contre-feux narratifs, le crime de masse est avéré. N'oublions pas que sans les États-Unis, l'État d'Israël disparaîtrait de la carte, ne laissant derrière lui qu'un champ de ruines et l’image d’un régime qu’on pensait avoir enterré avec la défaite du nazisme en 1945 !
Avec l'intensification des frappes iraniennes, qui n'a nullement l'intention de servir de bouc-émissaire, des centaines d'Israéliens fuient par terre et par mer vers l'Égypte ou Chypre, dans une sorte de contre Aliyah, mouvement « historique d'immigration juive vers Israël ».
Le sionisme divise profondément le peuple israélien, réduisant ses libertés fondamentales à des niveaux extrêmement inquiétants. Le pays serait devenu un broyat de graines de ciguë dans les falafels, ce qui n'augure rien de bon pour son avenir, comme l'ont compris les fuyards.

Sous l’Casque d’Erby 



mercredi 18 juin 2025

« Je te préférais quand tu ne réfléchissais pas » !

C’est par cette phrase du titre qu’un ami de longue date s’est esquivé de la soirée de retrouvailles.
La vérité est que nous traversons des temps infâmes où le simple fait de condamner une agression est considéré comme un acte répréhensible.
Être agressé, violé ou tué nous obligerait à accepter notre sort en silence, comme une punition méritée. Comme si nous devions expier des fautes sans savoir lesquelles devant le tribunal de la pensée : « Pardon, je vous demande pardon. Je ne sais pas pour quels crimes, ni pour quels péchés, ni pour quelles futilités expurgées des poubelles de l’esprit, mais, je vous en supplie, pardonnez-moi ! »
L’inversion perverse de la réalité est-elle le résultat d'une tendance passagère, comme une représentation artistique de mauvais goût, que le calendrier biffe de ses pages au hasard des épisodes ? Ou, plus concrètement, la volonté criminelle des élites, jamais en panne d’inspiration dès qu’il s’agit de bastonner le gueux  ?
Le russe contre tous ! Tous contre la Russie ! Par jalousie ! Par prédation ! Par amour du crime ! Et, apothéose, tous contre tous !
D’évidence, cela correspond au projet que la haute nous réserve dans un final d’apocalypse programmé pour 2030 — nous y arrivons ! — Et son maudit calendar !
De nos jours, affirmer des choses aussi banales que le jour est jour et la pluie est pluie, quand cela est, devient un acte d’insoumission aux yeux d'une population aliénée et de plus en plus masochiste.
Ce monde est un asile dans lequel la « guérison » passe par l'expiation de tous les péchés, agrémentée par des séances publiques d’autoflagellations, bientôt diffusées en direct sur Mondovision, la chaîne des enchaînés ! Un show dans lequel chacun bat sa coulpe se fouettant les douze paires de côtes jusqu’au sang !
En dehors du sillon tracé par le dominant, le dominé, est heureux sous le joug de ce qu'il s'est persuadé être son bonheur !
Le point d’accroche s’est solidement scotché dans les esprits, au point qu’en dehors des directives expectorées par des diseurs de brèves insanes aux informations en continu, aucune autre possibilité ne trouvera grâce aux yeux de l’addict. Sans sa dose quotidienne, il est tendu comme un arc !
C’est ainsi que le type ordinaire, qui n’aime pas le chinois, le russe, le juif, l’arabe et très moyennement l’Américain, surtout depuis que Trump est revenu aux affaires, vous traite de raciste parce que vous posez les questions qui dérangent. Et de facho quand vous dénoncez le laxisme de la justice à l’égard des coupables de viols, de coups de couteau ou des violences urbaines causées par des migrants sortis du chapeau de la bien nommée galaxie Soros.
La réaction violente de la population irlandaise devant des décisions de justice sur des tentatives de viols sur des jeunes filles est jugée démesurée par ces mêmes décérébrés, sans chercher à comprendre qu’elles ne font que répondre au laxisme d’une justice aux ordres du pouvoir profond.
Combien d’actes similaires enregistrés dans tous les pays d’Europe passés sous silence ? Si la police fait son travail, qu’en est-il de la justice ? 
Comme de bien entendu, ces irlandais n’ont rien compris au film ! Du moins, c’est ainsi que les médias nous présentent le narratif !
C’est par le même procédé que l’on accepte l’idée d’une Troisième guerre mondiale, parce qu’il faut nous mettre du plomb dans la tête ! C’est du pousse-toi de là que je m’y mette où je n’entends plus bien de mes deux oreilles !
Ce n'est pas la goutte qui remplit la vase, mais c'est elle, si insignifiante qu'elle soit, qui le fait déborder.

Sous l’Casque d’Erby 


samedi 14 juin 2025

Hier, aujourd'hui, demain, une seule alternative : la guerre !

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Ouvertement déclarée ou non, la guerre nous est proposée comme on offre des produits à la consommation pendant les soldes. Un bras, une jambe, un crâne ou tout un corps à prix discount. Elle est l'entrée, le plat principal et le dessert d'un menu à la carte. 
L'Iran aujourd'hui, l'Ukraine plus tôt et Gaza pour garnir ce gros sandwich bien bourratif pour faire taire les consciences, avec deux fronts rangés en ordre de bataille : le Bien et le Mal. On gave l'opinion publique à qui on demande de donner une note de un à cinq à cette sinistre nourriture. 
De la chair à canon au silence des cimetières, c'est la mort qu'on revêt d'une étrange lumière. Si tant est que « lumière » soit le terme approprié en l'occurrence. Comme s’il n'existait dans un univers déshumanisé qu'une seule voie, celle de notre peur et de notre lâcheté dans une réalité virtualisée. La voie la plus directe et la plus aisée pour atteindre un confort qui nous pousse à penser que pour enrayer la gangrène, l'amputation d'un membre suffit à sauver l'organisme.
Nous sommes dans un jeu vidéo, comme en Irak avant et en Ukraine après, nous disputant le monopole d’une raison séquestrée par les organisateurs de cette sanguinaire odyssée. 
Au jeu de qui a raison et qui refuse d’avoir tort, nous finirons tous six pieds sous terre sans avoir creusé la question.
Quoi de plus évident pour escamoter un arbre que la forêt elle-même ? L’histoire est cette pute qui écume les champs de bataille pour, dans la putréfaction des cadavres, tirer un narratif qui la rendra appétissante au regard des futures victimes !
Quand le réel et le virtuel s’amalgament, il ne reste plus que des promesses qu’on ne peut pas tenir. Des propos sans témoins et des témoins qui disent les avoir entendus dans la bouche des muets.
Quand il ne restera plus que le souvenir flou de ce qui aurait pu être un monde différent, ceux qui auront échappé au carnage iront commémorer le martyre comme on célèbre une page glorieuse dans le grand livre noir de nos consciences.

Sous l’Casque d’Erby 



jeudi 12 juin 2025

L’euthanasie pour mieux vivre ?

Du droit de « mourir dans la dignité » au droit de vivre, selon des critères décrétés, il n'y a qu'un pas que nos concepteurs en savoir-vivre franchissent le plus naturellement du monde.
En réalité, on nous prépare à accepter l'idée que mourir est une bonne idée dans une planète saturée de gens qui n'ont rien à y faire, selon des critères globalistes !
Réduire la population nous pousse vers ce monde dystopique imaginé par des romanciers omniscients, mais qu'en est-il en vérité de ces « prophéties » ? La littérature d'anticipation n'a jamais fait autre chose que d'exprimer, sous le couvert de distorsion imaginaire, la vérité sur les intentions cachées de la caste dirigeante.
À force de conditionnement, bientôt (et pourquoi pas dès maintenant) les futurs macchabées seront convaincus que ce sont eux qui ont décidé de dire halte, acceptant « librement » le trépas ! On nous a bien convaincu que le Pangolin avait des mauvaises intentions à notre égard. Pauvre bête ! 
Tous les moyens d'information sont au vert pour nous convaincre des bienfaits du « suicide assisté » ! Comme pour la retraite, bientôt, nous aurons un droit de vie à la carte. Une sorte de passeport à points.
Autrement dit, vous travaillerez jusqu'à tel âge, avant de prendre votre retraite – le plus tard possible – et vous mourrez assez rapidement afin d'éviter un déficit budgétaire au gouvernement, à votre famille, à vos amis, à vos semblables, à la nation ! Soyez patriotes, effacez-vous dignement !
On passe une vie à imaginer un monde convenable, débarrassé de ses multiples merdes et quand vous pensez avoir atteint l'âge raisonnable pour profiter d'une retraite que vous avez mille fois méritée, le malin vous prépare à vous faire volontairement sauter le caisson !
Ne soyez pas égoïste, pensez à vos enfants. À vos petits-enfants. À ces gens que vous aimez et que par votre acharnement à vivre, vous plongez égoïstement dans l'embarras ! Acceptez dès maintenant votre passeport pour la mort ! 
L'Assemblée nationale débat sur l'âge raisonnable d'une fin de vie digne, que vous soyez dans un état végétatif ou pas.
Soyez citoyen, acceptez votre destin, le gouvernement y tient. C’est pour votre bien !
Fait extraordinaire, mais à peine, ce discours est tenu par des dirigeants bien âgés qui n'ont aucune intention de se suicider !

Sous l’Casque d’Erby 


mardi 10 juin 2025

Oh, mon bateau ! Tu es le plus beau des bateaux !

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L'équipage du Madleen, composé de militants de diverses nationalités, a mené une opération médiatique pour briser le blocus de Gaza. Cette action, visant à attirer l'attention d’une foule de gogos, préalablement chauffée, s'est transformée en vacances médiatiques aux frais de la princesse.
L'événement a été médiatisé comme si nous assistions à la renaissance des guérilleros de la Sierra Madre, Rima Hassan dans le rôle de guévariste et Greta Thunberg en gardienne de l’orthodoxie castriste, ou quand l’histoire pisse le vinaigre !
L'humanitaire n'étant ici qu'un prétexte à une mascarade macabre, dont les protagonistes tireront des souvenirs en conserve et des avantages subséquents. Lorsque l'homme atteint ce niveau de cynisme et de stupidité, on touche du doigt la fin d'une civilisation en totale décomposition.
On fait la guerre comme on prend des selfies à la BHL. Non seulement nous touchons le fond, mais pire, nous continuons de creuser à la recherche du diamant du Nil !
Cette version médiocre d'une nouvelle Chasse au Trésor serait risible s'il ne s'agissait pas d'un business, identique à celui du mouvement migratoire, sur la souffrance et la mort des peuples. Ce qu'il y a de cruel, c'est l'idée que l'élite et sa représentation politique se font des habitants de la planète. 
Arraisonné par l'armée israélienne (quelle surprise !), après un séjour dans les prisons sionistes, on a libéré le pack de malins et de cinglés sous les hourras d'une militance en état de coma dépassé !
Stimulée par le frisson héroïque d'une telle aventure, l'escouade dira avoir vécu l'enfer dans des cachots dignes de celui d'Edmond Dantès dans le Conte de Monte-Cristo. Pas moins.
L'opération suivante est prévisible comme le jour succède à la nuit. Réglée comme du papier à musique : Des micros déployés dans les salles de rédaction. Des interventions virulentes à l'antenne, soulignant ou pas le bon ou le mauvais comportement des autorités israéliennes, décrivant avec force et émotion cette odyssée du pauvre !
Annonçant d'ores et déjà, pourquoi pas, la diffusion de témoignages choc à venir dans des plateformes vidéos de diffusion en flux.
Un temps de parole que les médias n’accorde jamais aux vrais résistants !
Pendant ce temps, les Gazaouis continuent d'être décimés au lance-flammes !

Sous l’Casque d’Erby 



lundi 9 juin 2025

Mon éolienne ne vaut pas un clou et me coûte une blinde !

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Quelqu’un parle-t-il l'éolien parmi nous ? Un volontaire dans le public pour traduire la bête en justice ? Ce n’est pas une blague écologique 2.0, c’est un acte de terrorisme majeur que nous devons juger sans délai !
La bête est gourmande. Il ne faut pas faire semblant de la nourrir, elle en redemande !
Rien que le générateur vous pompe trois tonnes de terres rares, importées de Chine. Ne me dites pas que les Chinois sont des vilains canards qu'il faut éradiquer, alors qu'ils sont si gentils avec nos industriels !
Les affaires sont les affaires ! 
Sans parler de la soif. Un véritable pilier de comptoir : 400 litres d’huile à la fournée ! D'accord, de temps en temps, l'organisme sature et régurgite le tout sur le paletot, laissant des grosses taches sur le blanc jabot ! 
Pas d’inquiétude, la terre est une éponge !
Tous les ans, chaque pale chie dans nos campagnes dans les 180 kg de son poids en poussières fines, faites de fibres de verre, de carbone et de résines époxy. Tout ça est projeté dans l’air, ce qui reste invisible à l’œil nu. Ni vu ni connu. 
Bonjour les ZFE pour zones à faible émission !
Quand ça clamse, les ailes de ces oiseaux stylisés, si classieux, bien sûr non recyclables, sont enterrées sous nos pieds. Ce qu’on ne voit pas, n’existe pas, n’est-ce pas ? 
Aucune plaque n’y est apposée pour célébrer sa mémoire  : ci-gît une escroquerie à échelle planétaire !
Quant au socle, voici de quoi alimenter le détail : 60 camions de 25 tonnes de béton chacun. Total : 1500 tonnes ! De quoi fabriquer de la pierre tombale low cost pour plomber la mémoire ! Quant à la ferraille, il y a là de quoi vous alimenter plusieurs générations. Ça vous comble votre déficit en fer, que c’est miracle : fatigue, essoufflement, ongles cassants, on oublie. Une véritable usine de rénovation !
Si des écologistes (je parle de vrais écolos) avalent l'anaconda, ce ne sont que des pauvres gens au cerveau en fin de course ! 
Toute cette merde ne sert que des industriels. Autrement dit, des escrocs !
Conseil pratique : Si quelqu’un vient louer vos terres pour y installer ces bestioles, moyennant une somme séduisante 30 000€ l’an pendant 20 ans (durée de vie de la chose), refusez, c’est un piège ! Le démontage du bidule est à votre charge, puisque vous êtes propriétaire du terrain. Coût minimum : 450 000€ l’unité ! Comme on vous en installe une paire, faites le calcul !
Malins, les mafieux !

Sous l’Casque d’Erby
 


samedi 7 juin 2025

L’Ukraine refuse de récupérer les corps de ses soldats morts au combat pour faire des économies



 
Aujourd’hui 6 juin 2025, devait avoir lieu la première partie de « l’échange » à grande échelle entre la Russie et l’Ukraine de corps de soldats morts (en réalité, il s’agit d’un transfert quasi unilatéral de la part de la Russie, car l’Ukraine n’a pas un grand nombre de soldats russes morts en sa possession). Mais au dernier moment, l’Ukraine a refusé de récupérer les corps de ses soldats, pour des raisons particulièrement cyniques.
La première étape de « l’échange » de corps à grande échelle entre la Russie et l’Ukraine devait avoir lieu aujourd’hui. Kiev devait recevoir les corps de 503 soldats tués (sur les 6 000 corps qui sont en possession de la Russie), et Moscou devait en recevoir 42. Cependant, le transfert n’a pas eu lieu.
Environ 150 camions réfrigérés transportant les corps de soldats ukrainiens sont arrivés à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine, mais la partie ukrainienne a refusé de les prendre, sans donner de motif.
Ce refus peut sembler des plus étranges. En effet, quel gouvernement ne voudrait pas permettre aux familles des soldats morts au combat de les enterrer dignement au lieu de les laisser moisir dans les morgues ennemies ? La suite, c'est par ici

vendredi 6 juin 2025

Marre d’être heureux, pas vous ?

Pixabay
Les campagnes contre l'homophobie se multiplient, comme si la société était engagée dans une guerre de cent ans sur une pratique sexuelle ancestrale désormais banalisée.
On vous demande de porter des signes distinctifs, symbole de soumission aux nouvelles règles du ministère de la Vérité ! Un concept politique qu’on impose dans tous les milieux sociaux et lors des manifestations sportives où le public est nombreux, afin de généraliser la pensée unique. À l'instar de l'ex-Union soviétique et de la Chine maoïste, que les gauchistes fanatisés de la décennie 1970/80 cachaient pudiquement sous les écharpes rouges lors des campagnes de prosélytisme décomplexé.
Un moule pour chacun et tous dans le même moule, c'est la grande reconfiguration des cerveaux !
Le refus de porter un signe distinctif n'implique pas nécessairement l'homophobie, l'antisémitisme ou le racisme. Par exemple, je refuse de porter des t-shirts imprimés, parce que je ne suis pas un homme-sandwich. Mais je n’oblige personne à suivre mon exemple !
Hommes, femmes et enfants ne suffisent plus à appréhender un monde qui sombre dans la folie au nom d’une déchéance programmée ! Il faut quelque chose de nouveau, de créatif, de bien dégénéré pour se sentir quelqu’un d’important. C'est le prix à payer pour être dans l'air des nouveaux temps barbares ! 
Les regrets viendront plus tard, quand nous aurons oublié jusqu'à la notion d'espoir ! Quand nous aurons subi toutes les infamies  et accepté la dépopulation comme une forme de vaccination contre la démographie !
Le problème migratoire, orchestré par la galaxie Soros et politiquement appuyé par l'UE, sans autre règle que celle de mettre en place une politique du naufrage ! S’y interroger sur les dérives et les conséquences générées par ce flux continu, n’implique pas de l’hostilité, comme on cherche à le faire croire en crachant sur les gens du pays qu’un certain personnage du showbiz traite avec haine de « fin de race » ! Les excuses qui ont suivi ne servant qu’à souligner l'immense mépris qu'il éprouve pour le pays qui le nourrit !
Plus on désarçonne l'individu, plus on le dépouille et l’enfonce dans la boue, plus on l'entraîne vers l'indifférence, et plus docilement il intégrera la nécessité de se saborder en tant que personne. 
Rien ne fait tant frissonner l'être nourri à l’aliment consumériste que l'idée d'une agression imaginaire, comme celles que l’on regarde sur les plateformes de streaming vidéo, où Russe et Arabe, toujours vaincu à la fin, endossent le rôle de mafieux ou de terroristes, parfois les deux !
« Qu'est-ce que je n'aimerais pas être à la place d'un Palestinien ! Ou d’un Ukrainien ! Ou d'un catholique. Brrr ! » 
Du coup, l'être optimiste reste à la place qu'on lui assigne devant la télé, la tête enfoncée dans le sable et le cul fouetté par les vents mauvais !
En réalité, l'optimiste n'a qu'une idée et des couleurs basiques en tête : le rose pour les femmes ; le bleu pour les hommes, binairement parlant !
Et moi, dans ce concert ? J’en ai marre d’être heureux ! 

Sous l’Casque d’Erby