samedi 14 janvier 2017

MARINALEDA

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Parce qu’un jour arrive où le ras-le-bol atteint des niveaux stratosphériques. Parce que le bien commun n’est plus commun, mais pris de force par les forces invisibles du pouvoir, ceux dont le concept repose sur l’usufruit des créateurs de richesse, qui travaillent la terre, suent, maçonnent, jettent des ponts d’une rive à l’autre, pour unir et réunir l’humain, pour qu’eux, les profiteurs, mettent aux enchères, ton eau, ton air, ta respiration et jusqu’à la façon dont on joue à papa-maman pour leur bonheur de voyeurs-décideurs !
A force d’étouffer, le cobaye finit par cracher un feu incompris. Un feu sauvage, résultant d’une peur et d’une colère légitimes. D’un sentiment de justice séculairement bafoué ! Et le feu, ces saligauds de capitalos connaissent, ils en sont les Maîtres, puisque chaque fois que le peuple revendique un bien légitime, il est là pour arranger une guerre, de trente, de cent ans et plus,  s’il le faut, pour en terminer avec la « montée » des revendications du peuple. Ce peuple hideux, qu’ils méprisent et qui lui fait si peur.
Cela fut le cas en 14-18 et en 39-45… Cela fut le cas à toutes les « libérations ». Les peuples « fonctionnent » à la colère, eux aux coups de canons. Ils nourrissent la terre du sang avec lequel ils tirent le vin qu’ils dégustent dans les salons en dévoyant les faux derches d’un socialisme préfabriqué nourri dans la fosse aux serpents.
Cela se met en place aujourd’hui, avec la Russie, le Moyen-Orient, la Chine, partout où les puissants ont assez de larbins pour servir des desseins exterminateurs. Le mot est trop fort ? Je n’en ai pas d’autres sous la main ! Mais dès que le peuple réclame son bien, courbe l’échine et s’approprie la terre qu’il fait vivre et vibrer pour le bien de tous, c’est la guerre !
Nous sommes en Espagne, à  MARINALEDA. Autant dire chez nous, en Amérique Latine, au Moyen-Orient, ou n’importe où la bête immonde sévit toujours !


Sous l’Casque d’Erby

10 commentaires:

  1. Le bonsoir aux caillardeuses et aux caillouteux. Y a des jours, des années, des siècles que ça dure, cette putain d'exploitation !

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  2. Je partage ton cup de gueule, ça fait du bien.
    Tu sais qu'ici nous avons notre début de Marinaleda ?
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/29/a-saillans-les-1-199-habitants-ont-tous-ete-elus-premier-tour-251062
    Bisous célestes et
    ¡viva la resistencia !
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Bonjour et merci de ton commentaire. Je me souviens avoir suivi cette expérience à Saillans en 2014 : 1 199 élus sur 1231 habitants. Rigolo. Depuis je l’avais un peu oubliée. Du coup, je suis allé voir comment cela se passait aujourd’hui et, ma foi, la « gouvernance participative » a l’air de bien fonctionner. En tout cas pas d’accroc majeur à signaler. Ça roule. Et ils sont élus jusqu’en 2020. Comptent-ils se représenter aux prochaines pour continuer l’aventure ?... Lien en clair : A Saillans, les 1 199 habitants ont tous été élus au premier tour !
      Biz.

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  3. Un retour au Moyen Âge grâce à la droite et aux socialos pour mettre un terme à cette réussite politique.

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  4. Bonjour à toutes et à tous,

    Vous avez signé la pétition : Privatisation de Marinaleda

    909 signatures .....merci.

    Continuez à partager car le combat du village ne fait que commencer.

    Sachez que nos correspondants sur place suivent cette pétition et cela leur réchauffe le cœur.

    Merci encore

    Francis


    (l'anonyme est Rém*)

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    1. Résultats de recherche
      Pétition : Privatisation de Marinaleda - MesOpinions.com
      www.mesopinions.com › Accueil › Pétitions › Politique
      7 janv. 2017 - Politique - Signez la pétition : Privatisation de Marinaleda.

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    2. Salut Rémi. Bien que je sois rétif à ce type de pétition, ça fleurit par tous les temps et sur n'importe quel sujet (parfois les plus ubuesques), je l'ai signée et répercutée sur les réseaux sociaux. C'est mon coté hidalgo que je ne contrôle pas. J'adore les moulins que je prends pour des géants, comme chacun sait... Et vos gueules avec Don Sancho Panza !

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  5. Je note un lien accroché à droite, qui me paraît bien raciste : Contre-info. En plus on ne peut pas commenter : ils ont peur des réactions ?

    "les derniers français de Saint Denis" : c'est une ville que je connais, il y a sûrement plus de bons Français là que dans le XVIe arrondissement de Paris. Ah oui, madame, leur peau n'est pas toujours très claire, et alors ? votre esprit l'est-il autant que le leur ? Pas sûr.

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    1. J'ai vu ça en effet. Erreur corrigée dans la blogroll, j'ai enlevé le lien contreinfo. Merci de ta vigilance.

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    2. J'avais déjà signalé il y a longtemps cet intrus "contre-info"... ouf le voilà enfin "dégagé"!

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