vendredi 4 décembre 2015

Pour en finir avec les élections !

Erby
Quand il faut cogner, elle voudrait réfléchir, quand il faut cogiter, elle parle de coup de poing et pousse des bêlantes désespérées depuis l'enclos où elle est confinée, touchant du bois pour que cela ne la conduise à sa perte, alors même qu'elle est déjà perdue. Ses horaires ne sont jamais ceux des convois qui entrent en gare et c'est là le paradoxe de sa condition. C'est la longue histoire de la classe ouvrière (quel que soit le statut qu’on lui cherche aujourd’hui), au sein de laquelle je suis né, je vis, je travaille, je rêve, me révolte, œuvrant au jour improbable d'un grand feu de joie célébrant je ne sais quelle utopie. Je suis de la classe qui ne se salit les mains qu’en travaillant pour survivre en engrossant une ploutocratie sanguinaire.
On nous fait de la politique comme on met en scène un film gore : producteur, réalisateur et public savent que c'est de la boue mais tout le monde s'y vautre...
Erby
L’idée conceptuelle de « Front républicain » pour faire barrage à l’occupant de l'intérieur est une bouffonnerie me faisant penser à la tristement célèbre Ligne Maginot : « Entrez et servez-vous » ! Mais qui pour effacer les traces de sang qu'on y laisse après tortures et carnages sur le tableau noir de la conscience ?
La guéguerre électorale à laquelle on prépare le peuple en permanence, en France ou ailleurs, n'est pas la guerre du peuple. Ni celle-là ni aucune autre. Aucune guerre n'est jamais souhaitée par les peuples, elle lui est toujours imposée par le banditisme capitaliste et la classe politique, aidés dans leur sale ouvrage par quelques intellocrates, jouant au petit soldat, faisant le trottoir à prix discount en échange d’un couvert au banquet des charognards. Elle est l'affrontement bourgeois entre clans d'un seul et même Ordre, travaillant de concert, se disputant âprement le privilège de faire creuser un trou assez profond pour y enfouir le plus grand nombre possible de miséreux. Cette armée de petites mains, si utile, si précieuse, si soumise, si méprisée, méritant mille fois le sort qu’on lui fait.
Qu'il s'agisse d'élection, de terrorisme, de braquage financier, de lois sécuritaires, de fascisme, assumé ou rampant, les masques tombent et les visages qu'on y découvre sont hideux ! Aucune ressemblance avec ceux de la classe ouvrière !

Sous l'casque d'Erby



8 commentaires:

  1. Bonjour aux caillardeuses et aux caillardeux. Pour ne jamais oublier qui nous sommes.
    La bonne journée.

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    1. (la classe ouvrière) " au sein de laquelle je suis né, je vis, je travaille, je rêve, me révolte, œuvrant au jour improbable d'un grand feu de joie célébrant je ne sais quelle utopie."... écris-tu comme on crie. Avec raison et passion réunis...
      Bien sûr je tique un peu sur le "je ne sais quelle utopie", puisque tu sais le nom de cette utopie: l'anarchie, à sans cesse renouveler, puisque sans dogme... sinon "d'œuvrer" -comme tu dis- au "feu de joie"... de l'avènement d'une société LIBÉRÉE de sa division en classes !
      Tes deux derniers paragraphes, par ailleurs, sont un résumé très éloquent de nos actuelles sociétés SOUMISES à cette division en classes... avant ce "feu de joie" d'une utopie à réaliser : on peut et on se le doit...

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    2. Bonjour Rémi. tu peux "tiquer", mais tu n'ignores pas mon aversion pour les étiquettes et les codes-barres !

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  2. Houla ! +++++++++ qu'elle dit la nonyme ! ;-)

    Odile

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  3. Là-dessus, comme d'hab' préparons-nous à aller ne pas voter.... (même si à 7h45 demain je serai au gymnase-stand de tir à l'arc, pour "couvrir" l'ouverture du scrutin).

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    1. Salut Jean-Claude. Surveille-nous bien tout ça. Qu'il n'advienne pas ce qui est arrivé en Argentine lors d'un vote récent à la Fédération de foot : plus de votants que d'inscrits !

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  4. Nous ne sommes plus des moutons , nous somme des truies instruites, la classe ouvrière ne peut plus se servir , comme par le passé, de l'intuition naturele pour se défendre contre l'injustice. Nous sommes tous passé par l'école obligatoire pour la libertés et d'égalités pour tous...Voilà le résultat
    Le fascisme raisonné s'installe. A +B =C , il n'y a pas d'autres alternatives

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