jeudi 15 janvier 2015

La chienlit, c'est moi !

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J'en ai marre, mais marre, d'une force que, tiens, ça me fait rire. Quelle putain de semaine ! Le premier qui lève la main, autrement que pour vaquer à des occupations naturelles, je sors les ciseaux et je crie : Vive Anastasie  !
Les cons c'est comme les bigles, quand j'en croise un, c'est nerveux, je ris. Ma femme fait semblant de ne pas me connaître tout en s'empourprant comme une novice devant la Mère Supérieure quand on lui demande si elle a pêché. Le gars en face, le bigleux, la victime, mon frère, mon ami, mon couillon de voisin, peu importe, fait la gueule, parce qu'il sent que c'est louche. Il me regarde méchamment, mais comme j'ignore la direction qu'il emprunte, si son regard s'adresse à moi ou à la caissière du discount lui annonçant le montant de la note, pendant qu'on fait la queue, je fais dans l'intemporel, je regarde ailleurs, sauf que ma putain de gueule, elle, indépendante comme elle est, continue de fixer la caissière, laquelle se met à rire en me pointant du regard, la salope ! Cela, le bigle le repère et ne le supporte pas, jetant des regards alternatifs hachement inquiétants, comme s'il roulait au grand braquet sur terrain plat, avalant du grimpeur essoufflé à coups de pédales ! Potentiellement, dans un esprit qui flanche dans les montées, les victimes sont déjà dans la même charrette que ces cons de Charlie's Man transportant le foin de la République à Monarchie invariable dans le royaume de Valhalla !
Être bigle et con à la fois est un drame collectif devant lequel la nation (ré)unie ne peut que pleurer, crier, hurler, gémir sa douleur, devant le plaisir accru et son recommencement, ce qui, selon les thèses de Donatien Alphonse François de Sade, en lumière au Musée d'Orsay, était à son époque affaire terroriste, mais aisément pratiquée de bien avant sa naissance par des nobles esprits qui, encore de nos jours, donnent dans la sodomie collective, sans que le bigle, le con  et le bienvoyant n'y voient que du feu ! Ce qui, en somme, nous va si bien ! 
Ainsi allons-nous. Ainsi nous nous portons !


Sous l'casque d'Erby



6 commentaires:

  1. Bonsoir caillardeuses et caillardeux. Comme je l'dis, j'en ai marre des bigles, pas vous ? La bonne nuit à tous !

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  2. HELLO, les caillardeuses et caillardeux couchent tard,
    Ras le bol de ces polémiques à la noix, ils s'enculent à l'envers en chiant le matin des colombins à la grosseur de leur connerie. Je suis révoltée (c'est pas nouveau), indignée, malheureuse, triste devant tant de récupérations. Pas la peine de rentrer dans les détails, nous avons des infos communes. LAMENTABLE. Cela mérite du SAEZ ou du FAUVE mais j'aime MOUOUDJI. Le RB est dans le ton comme d'hab. La Bise de la nuitée Admain

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  3. Salut les tous.... Ah les bigles.... en raison d'une cataracte de naissance, l'œil gauche de ma femme suivait l'autre... de loin. Ce n'était pas aussi impressionnant que sur le maire de ma ville quand j'avais vingt ans et plus, un homme estimable, ancien prof de gym, qui a fini Questeur de l'Assemblée Nationale. C'est pourquoi voir un bigle ne me fait pas rire.

    Là-dessus, travaillons à l'acceptation mutuelle de tous dans une grande camaraderie, dont seuls les TRÈS RICHES se sont exclus d'eux-mêmes. "Aubons !"

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  4. Une fois de plus "le journal de personne" tape fort. Extrait :
    "(...)Une foutaise de plus glissée parmi les fausses thèses.
    Parce que la France s'est trahie en revendiquant la UNE de Charlie.
    La dernière en date est une sorte d'échec et mat !(...)"

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    1. source :http://www.lejournaldepersonne.com/2015/01/un-etat-sans-foi-ni-loi/

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  5. Je me méfie de cette maison d'éditions qui « flaire les bons coups » (dont Valérie Trierweller...) mais a parfois des publications utiles, dont, semble-t-il celle-ci :
    La Déconnexion des élites de Laure Belot - ed les Arènes - Sortie le 20 janvier 2015 - présentation :
    « Un iPhone est plus puissant que l’ordinateur de la fusée Apollo en 1970.
    35 millions de Français ont déjà utilisé Leboncoin.fr pour acheter ou vendre.
    Les fondateurs de Google, d’Amazon, de Microsoft et de Facebook font partie des vingt-cinq plus grosses fortunes de la planète. Nos « données personnelles » sont recueillies et décortiquées par des machines. Facebook touche un Terrien sur cinq.
    Aujourd’hui, un titre boursier change de mains en moyenne toutes les 25 secondes. En 2008, c’était tous les deux mois. Cela vous inquiète ou cela vous excite ? Le fait est que cette société est déjà la nôtre. »

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