mercredi 10 décembre 2014

La politique du bing-bong

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L'homme est un loup pour l'homme et le loup une espèce de chien-chien « méchant » qui fait miam-miam avec les gentils petits moutons, sans même se donner la peine de les préparer en ragoût. C'est d'un mauvais goût ! Des sauvages, ces loups, encore faut-il en avoir conscience et distinguer dans la masse le vrai mauvais sujet, pour ne pas avoir l'air surpris quand la chose se révèle à nous. Et comme l'homme a sa part de mouton en lui, tout comme sa part de fatuité, tout comme il possède sa (très) grande part de connerie dans ce qui lui arrive, ne soyons pas surpris, si, attendant le jour où le bonheur viendra frapper à notre porte pour nous prodiguer la becquée tant rêvée, il file de la déconvenue comme on usine du lin dans les métiers à tisser dans les cités d'art surmenées par le tourisme éco ambiant. 
Évidemment, je me réfère à l'actualité politique hexagonale. Pour trouver plus pauvre, il n'y a qu'à se baisser, mais cela ne doit pas nous déranger outre-mesure tant la reptation nous est devenue courante. La bêtification massive fait des ravages. La chose n'est pas difficile à trouvailler, comme disent les gens de peu d'école, suffit de jeter une esgourde distraite pour s'en convaincre.
Pour avoir une idée des choses qu'on nous fait becqueter aux infos, après lecture écœurée, je vous donne (à la volée) les trois auteurs dont les livres se sont le plus vendus en Hexagonie en cette période noëllesque, riche en clampins. Par ordre d'importance marchande et si cela ne me fait pas rire, cela ne me fait pas non plus sursauter, tant la chose semble on ne peut plus... naturelle : Valérie Trierweiler, pour son torchon sur son amourette avec François X ; Eric Zemmour, pour sa constance haineuse, et, en troisième position, le tout frais et pas toujours fringant Prix Nobel, Patrick Modiano ! Reviens, Céline, nom de dieu !
Pour en savoir plus, sur le reste de l'actualité et sur nous mêmes, vous déplacez le curseur d'un service télévisuel à un suivant radiophonique, ou vers un imprimé, et vous découvrirez dans votre tour d'inspection les quelques flashs qui font le bonheur des pauvres, sur le terrorisme, l'antisémitisme basique, l'otage arraché au bon moment aux mains de quelque marchand d'esclaves, comme il s'en trouvait jadis, à l'époque de Tartarin, chez le barbaresque. Une enjambée plus loin vous avez la délinquance, ce mal endémique, dont le taux se stabilise, nous disent opportunément les stats, ce qui prouverait de façon certaine que nous sommes sur la voie de la rédemption et vous comprendrez, pour peu que vous vous exerciez un brin aux méthodes de la mauvaise foi, que les vrais voleurs, les vrais gangsters, courent toujours... 
Mieux : ils nous gouvernent !

Sous l'casque d'Erby



5 commentaires:

  1. Bonjour les caillasseuses, les caillasseux. Pas le temps, pas le temps, mais encore assez pour distinguer dans le flou le vrai du faux.
    A toute.

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    1. Va pour ''trouvailler" et autres trouvailles du travailleur bé-né-vole lediazec, trouvant le temps de fourailler ici de la forte prose et à l'expo de fort coup de main : sans avoir peur du loup entre four et moulin !

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  2. Ô que c'est vvré tout çà ! Salut l'ami Rodo, salut les caillasseux.

    A la décharge (nann, j'ai pas dit au type au-dessus de décharger !) de l'électeur moyen, il faut dire qu'on ne l'aide pas vraiment à prendre son destin en main : c'est même ce que révèle Chouart devant un parterre de partisans du régime. Il va falloir s'y pencher sérieusement, et ne pas se tromper au moment de mettre des étiquettes sur les loups, les agneaux et les casseroles.

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  3. pas de doute, les gangsters sont parmis nous

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  4. Promenons nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas....

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