mardi 22 avril 2014

50 milliards à l'ombre, le bon plan d'Etat

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Après la libération des otages par les méchants ravisseurs, sans que nous sachions rien sur les conditions de cette délivrance – ça c'est pour plus tard – je suggère que nous libérions le pays des entraves du tout gouvernement, qu'il soit sociomou maintenant ou droitiste plus tard, avant que la déripette ne se généralise et ne devienne la rivière sans retour.
Et qui dit déripette, dit achat de torche-cul, molletonné pour les plus fortunés, plus rêche pour le précaire, chez qui le terme en chier n'est plus un accident économique mais de la culture tout terrain pratiquée depuis la naissance pour le compte d'un gang de politicards mafieux au service d'un empire dont ils exécutent les basses œuvres coiffés de n'importe quel couvre-chef, pourvu que leur fief électoral demeure leur domaine réservé.
Il est urgent d'empoigner le balai, celui qui accroche le bitume, de le passer dans les allées de la vie, la rendant plus propre, plus respirable, pour nous donner un peu d'air, moins pas de l'oie. Car que nous propose-t-on en guise de programme tous les jours de la vie, de campagne en campagne, sinon de remettre au goût du jour cette marche martiale, stupide, humiliante et meurtrière ?... Que faire pour en sortir, puisque de promesse en roulage de farine les siècles passent sans autre chose à grailler que de la douleur, du mensonge et du sang.
Empêchons ces malfrats de nous proposer leurs interminables parties de dés pipés à longueur d'ondes et de déclarations, toutes orientées vers un seul but : nous maintenir au piquet.
Le gouvernement a en tête de faire des « économies » et grand tapage est mené pour nous endormir. Sur le dos de qui ?... Réfléchissez avant de lever un doigt idiot ! Du jeune, du salarié, du chômeur, qu'on exclue des statistiques comme on lance un crachat sur la chaussée. Du vioc, des femmes enceintes, des malades, des clodos, qui, bientôt, seront obligés de payer en travail « d'utilité publique » pour acquitter le carré de bitume surpollué qu'ils occupent de façon obscène et  nuisible.
Taxe obligatoire pour tout et pour tous et privilèges démesurés pour la petite oligarchie dominante, voilà la vérité de ce vaste projet d'économie.

Liens aux petits oignons :
A propos de la classe dominante…
De la monalectique
Les citoyens tous unis contre l'union européenne des banquiers
 


Sous l'casque d'Erby


Mets de l'huile !...

8 commentaires:

  1. Bonjour les caillasseux. Temps de crotte, mais on fait avec.
    Si le gouvernement fait des efforts pour le bonheur des riches, n'économisons pas notre envie de lui cracher dessus !

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  2. "(...) que nous propose-t-on en guise de programme tous les jours de la vie, de campagne en campagne, sinon de remettre à la mode cette démarche stupide, meurtrière, humiliante et gratuite ?"

    Auh !... Gratuite ? Où çà ? Où çà ? J'en veux de la démarche gratuite;

    "Quand j'entends le mot économie, je sors mon carnet de chèques" dirait Gœebbels qui avait toujours le mot pourri ! Hum ! Bon ! l'économie c'est surtout pour que nous autres, nous en fassions, je veux dire leur en donnions ... de nos économies .... non ?

    Merci pour le relais ... si tôt ?

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    1. Merci Pim d'avoir souligné le balancement de cette phrase mal articulée. Retouchée !

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  3. Pour résumer, quand des malfrats de haute volée volent tout le monde, l'État, protecteur de la veuve et de l'orphelin, taxe les mêmes pour inciter les premiers à continuer. Et ces premiers se plaigne que l'État ne taxe pas assez fort, afin de le détrousser plus fort encore à leur tour.
    Plus les Shadoks pompaient dans les poches des miséreux, plus elles étaient moins pleines, et plus elles étaient plus vides, et plus le vide s'installait dans la tête des Shadoks, et alors plus les poches des pas à plaindre étaient moins vides, et plus elles étaient plus pleines.

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    1. Salut Jean-Claude. La forme ? Les Shadoks à la rescousse, c'est toujours un bonheur !

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    2. Vive le retour des amis Shadocks !
      Voilà des précurseurs de l'Histoire des sociétés humaines, telle qu'il faudrait l'écrire du SEUL point de vue de l'INJUSTICE SOCIALE et de la LIBERTÉ INDIVIDUELLE...

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  4. Voilà un texte bien balancé Lediazec.... Tant que nous les laisserons faire , ils continueront ....Nous sommes dans un Zoo e la condition de l’animal n’est pas ce qu’il y a de plus heureux.

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    1. A propos de Zoo, M art IN : entendu hier (F-Inter) un entretien avec un cinéaste palestinien qui vient de sortir un film épatant : "GIRAFADA". Contraction de girafe et de intifada...
      Cela se passe à Kalkilia, ville de Cisjordanie la plus encerclée de check-points et "Murs de Séparation" du monde. Où survit un pauvre zoo, dont une seule girafe qui se meurt de solitude. Les enfants veulent la sauver. Le héros entreprend d'introduire une seconde girafe...achetée dans un zoo israélien!... C'est tout le sujet rocambolesque, poétique, symbolique, politique du film, qui semble être l'un des meilleurs de la si créative œuvre du jeune cinéma palestinien... : L'ESPOIR est increvable !

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