lundi 17 mars 2014

La vie à inventer

Erby
On se pince fort le blaire. Entre smog, sales affaires et sales odeurs, on étouffe en Hexagonie.
A force d'aliénation, on finit par penser que le pays est ce nombril coiffé d'un béret, une baguette sous le bras et une bouteille de kroutchev dans la poche de la veste, caricaturé jusqu'à saturation, avec qui la classe politique a toujours tambouillé son avenir.
Je n'aime pas la droite. Elle est sale, prétentieuse, insolente, imbue d'une supériorité qui ne tient que par l'extrême crédulité d'un peuple craintif et manipulé.
Je n'aime pas la gauche, cette nymphomane soumise aux lois de son proxénète, qu'elle enrichit à coups de reins. Elle a beau faire sa belle, jouer aux victimes, crier au complot, clamer partout que si elle fait ça c'est parce qu'elle ne voit pas ce qu'elle pourrait faire d'autre, mais finalement satisfaite par les avantages qu'elle tire de son petit commerce.
Mettons-nous bien dans la tête que dans la politique, telle qu'on nous la sert à l'heure du dégueulis, gauche et droite sont soudées l'une à l'autre comme les grolles aux pieds. Ce n'est pas par deux qu'on les achète au magasin de pompes, y compris quand on est unijambiste ?...
Au milieu de cette craspouille, coule une rivière qui s'appelle la vie. Pleine d'un courant vivifiant, ou va et vient une poiscaille frétillante à la recherche de ce que fait la vie et le plaisir de la vivre et de la partager sans devoir la subir comme un châtiment que nous aurions mérité. Profiter des choses courantes, aussi simples qu'exister, baiser, produire et ne se péter le train que pour le bonheur de tous. Coïter pour le plaisir, sans entraves, marner comme on godille un plate sur une mer d'huile, juste pour se nourrir et vivre à la cool en bonne compagnie, partageant le bien en toute équité, avec les réguliers, le voisin, l'ami, le nomade qui pose en cul ici avant d'aller le poser où son envie le pousse : Bonjour bonsoir, t'as quoi dans ton sac à souvenance ? Raconte. T'as faim ? Mange. J'ai besoin d'un coup de pogne pour mettre à l'endroit un bout de terrain, un morceau de charpente, trois fois rien, mais tout seul ça fait l'Everest. T'as l'temps ?... Oui bien sûr, j'ai rien sur le feu, personne qui attend...
La vie d'avant le système, d'avant le vol organisé. La vie d'avant la corruption. D'avant les gangs. D'avant l'aliénation. Celle qu'il va nous falloir peut-être un jour inventer, histoire de ne pas claboter idiots.
Mais cela n'arrivera que quand les poules auront des dents ! Suffit pour s'en convaincre d'observer et d'écouter un peu son prochain...
Je faisais un petit rêve du lundi, histoire de me remettre dans l'ambiance. Rien de bien méchant.


Sous l'casque d'Erby

Il est venu par minou !...

11 commentaires:

  1. que de belle nourriture aussi terrestre que céleste pour un lundi matin.

    belle semaine aux "cailloux" qui n'en finissent jamais de rebondir
    ;-)

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour les caillasseux. Va pour "temps célestes". Merci Jean-Jacques.
    Que dire d'autre. Que penser, sinon que je ne vais pas tarder à faire un tour dans le jardin. Les oiseaux chantent que c'est merveille !

    RépondreSupprimer
  3. Excellent ce reve ..
    Merci
    jp31
    ,,

    RépondreSupprimer
  4. You-ou-pi. Le brouillard est revenu, et je tousse. Maizaparçà madame lamartine tout va très bien tout va très bien.

    Notre avenir est dans ce que ne veulent surtout pas les profiteurs de tous poils et toutes plumes. La solidarité et l'amitié. Quels mots horribles : ils n'incluent pas le PROFIT. Clouons au pilori les accros au FRIC, avec de tous petits clous pour que çà dure plus longtemps. M'ouarf. Les clous de la gaieté sans contrainte, ceux qui font mal aux imbéciles.

    RépondreSupprimer
  5. Réponses
    1. Merci Pim. A ce que je vois Gogol n'a pas fait du confetti avec ton commentaire.

      Supprimer
  6. A petits pas contés , nous pouvons conté sur tous
    A petits pas comptés, nous décompterons la bourse
    A petits pas coopté, nous déposerons les frousses
    A petits pas posés, nous retrouverons la source.


    RépondreSupprimer
  7. Rodolphe, tu me rappelles un bien chaleureux souvenir d'il y a 27 ans environ, lorsque tu écris : "Bonjour bonsoir, t'as quoi dans ton sac à souvenance ? Raconte. T'as faim ? Mange. J'ai besoin d'un coup de pogne pour mettre à l'endroit...'' : moi, à l'époque, ce n'était pas un bout de terrain que j'avais besoin de mettre à l'endroit, c'était ma tête et mon cœur. Chaviré de la mort de ma compagne (cancer) et coulé-ruiné en prime par une calomnie liée à cela... : Tu m'as été, avec Martine, le canot de la SNSM et bien plus ! Salut mon pote !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ajoute à ce "salut mon pote", mon "salut ma pote", non mais...le malotru! Mais pas au point d'écrire ma "potesse" : déjà que je n'aime pas le mot "poètesse" (mais une poète comme Martine, oui!) et moins encore le mot "pétasse".............
      RODOLPHE, JE SUIS TOUJOURS EN PANNE de courrier mail. Mon pote "pointu en informatique" m'a donné divers conseils que j'ai suivi, y compris téléphoner à Free (mon opérateur fautif) : je tombe sur une boîte "vocale-pétasse" qui après avoir enregistré que je n'ai PAS de tel mobile, conclue l'entretien (?!) en disant qu'un SMS me sera bientôt envoyé... et coupé!!! Mon pote me console : Free néglige sa maintenance car il s'occupe du BIG-Business, pas du lambda "fidélisé" que je suis censé être.
      Mais je suis fidèle à la LIBERTÉ citoyenne pas à un opérateur même "FREE"... non mais!

      Supprimer
    2. Pas grave, Rémi. Moi j'aime et j'utilise souvent le mot "pétasse", "Connasse", "Grognasse" et j'en passe ! Principe d'égalité oblige. Tout pareil pour le noir, l'arabe, le juif, le catho, le protestant et autres blaireaux, ils sont nombreux, dès lors qu'ils m'emmerdent !... Ça résume et ça consume. Poétesse, non, jamais. C'est nul !
      Sinon ton article, le premier reçu, avec liens et illustration est programmé cette nuit à 1h30. C'est-y pas beau ?!!!

      Supprimer