jeudi 27 février 2014

Et si on mettait le matos sur la table ?

Source
Pendant que le président de la région Pays de la Loire, Jacques Auxiette - il n'a pas l'air bien dans la sienne -, envoie une bafouille à son supérieur, François Hollande, pour le sommer de mettre ses testicules sur la table une fois pour toutes (aïe, aïe, aïe !) pour « procéder à l'évacuation » du site du projet d'aéroport de NDDL des dangereux opposants anticapitalistes, puissamment armés,  un sondage sur le climat social chez les jeunes, relayé par la presse-purée, nous révèle que 61% de nos branleurs, les mèches rebelles, auraient des intentions et « seraient prêts à participer à un mouvement de révolte de grande ampleur dans les prochains mois » !...
Fichtre ! les gars, qu'est-ce qui vous retient ?!... 
De mon temps, c'est en plein vol qu'on faisait l'amour à des mouches survoltées et heureuses. 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Quand y avait l'feu, on allait pomper du gazole chez Boby pour l'éteindre ! 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
On s'pointait aux carrefours, qui n'étaient pas encore des rond-points, et on faisait tournez manège avec des poulardins en estafette et des flics en Dauphine. 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Les vieux cons étaient aussi cons que ceux qu'on croise aujourd'hui, les restos du cœur en moins. 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
On rêvait le monde comme on ne le pense plus aujourd'hui. On le salivait tant et tant dans des piaules minables qu'avec le liquide on avait l'eau courante. 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Quand le passé caressait le bord des grèves les lèvres dansaient avec l'écume sur la crête des brisants.
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Dieu jetait un œil dégoûte dans notre marigot implorant l'aide de Lucifer.
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Il y avait ceux qui l'ouvraient et ceux qui la fermaient, tout comme aujourd'hui...
Ceux qui pleuraient pour un rien et ceux qui riaient avec dédain, tout comme aujourd'hui !
De mon temps... De mon temps... De mon temps...
On grattait de la guitare comme aujourd'hui on s'gratte les burettes. 
Les jeunes, c'est quand vous voulez !... 

Sous l'casque d'Erby

Ahhhh ! No Mali... !!!

17 commentaires:

  1. Arf...
    D'mon temps, j'ai connu l'essence plus rare que le pastis
    D'mon temps la Sorbonne était Cour d'amour
    D'mon temps il y avait des trains quand il y avait assez de voyageurs pour pousser derrière
    D'mon temps aussi, ils étaient dix fois moins au chômdu
    D'mon temps on se plaignait de la télé porte-parole du général
    D'mon temps on avait vingt ans
    D'vot'temps... à vous maintenant !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (rectification : pas dix fois moins au chômdu : cent fois moins !)

      Supprimer
  2. Bonjour les caillasseux. Temps hilares.
    Phrase du jour à propos du chômedu : "Tant que ça ne recule pas, c'est que ça ne va pas", Michel Sapin, ministre du travail
    Tout aussi évident mais en plus stupide que "si ma tante en avait on l'appellerait tonton" !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tant pilar que jamais ?
      Quant aux sapins qui poussent de jingeois dans des ministères de hasard, ils reculent moins vite pour avancer plus doucement des arrières qu'étaient pas comme avant.

      Supprimer
  3. salut la caillasse, pas trop le temps de passer chez nos amis blogueurs pour cause de "révolution locale"

    RépondreSupprimer
  4. Ho temps suspend ton vol
    Et vous, bourse, suspendez votre court
    Que l'on cesse de nous suspendre
    Aux cordes de l’enfer
    Le temps ne fait rien à l’affaire
    Il est un grand raz le bol
    Jeunes et vieux, montés court,
    A force, cesseront d’attendre....

    RépondreSupprimer
  5. J'ai raté Mai 68...
    J'ai une cocotte-minute...
    Avis à la population ;o)

    RépondreSupprimer
  6. D'mon temps c'était ben pire qu'à c'jour...
    les gars allaient trouffions jusqu'à 26-28 mois faire la guerre en Algérie, grâce à des socialos (Mollet, Lacoste, Mitterrand)... relayés pour incapacité par un grand Charles pour nous protéger d'un putsh de l'OAS... bien plus que pour arrêter la boucherie,,,
    D'mon Temps c'était ben pire...
    Pas de capote ni de pilule, c'était BON-Diou, Ogino ou aiguille à tricoter... ou verre d'eau abstentionniste. C'était Marie-couche-toi-là (en pire) et démerde-toi si fille-mère...

    Au jour d'ici c'est pas parfait, mais... demain ce sera mieux, quand les Auxiettes et autres vaisselles superfaitatoires seront à la casse,..
    "Sur le pont de l'avenir, on y casse, on y casse... on y casse tous en... FLAMENCO, Holà !

    RépondreSupprimer
  7. Citation piochée chez Pim. A lire et à lui rendre visite toutes affaires cessantes, ça vaut le jus, croyez-moi :
    ... "le programme de M. Valls : que soit renforcée cette surveillance, afin que nul ne s'exprime sans en devoir assumer toutes les conséquences. Et l'on connaît si bien ces jugements prononcés par ceux-là mêmes qui n'ont d'autre souci que de garder le monopole du bruit, de la "visibilité", comme ils disent. les "occupants", ces prêtres que la marchandise salarie à la gestion de sa circulation ininterrompue. En marchandises qu'ils sont eux-mêmes, les voilà à devoir donner à leur employeur la preuve de leur loyale et indéfectible "esprit de collaboration" à cette occupation là de l'espace-temps planétaire par des logiques qui ont déjà expulsé l'homme, et bientôt le vivant lui-même, de tout droit à l'existence sur cette planète(4), qui ont déporté l'homme de lui-même pour le transformer en robot consentant." Chez Pim

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ce lien, ainsi que pour celui dont je reprends un extrait dans ma contribution, ci-dessous, qui m'a paru particulièrement édifiant du dévoiement de ce que pourrait être une "révolte de la jeunesse", laquelle, d'ailleurs, si elle devait se révolter, le ferait d'abord pour les mêmes raisons que celles de la jeunesse de tous temps, celle de refuser, précisément, de "rentrer dans la carrière", refuser ce monde de sinistrose.
      Elle aurait plus que jamais les raisons de le faire aujourd'hui où toute perspective de la vie devrait donc se résumer à celle de la survie ... Exaltante perspective.
      Et quand je dis "survie" ... hum ! faut voir ! vaut-il mieux respirer du kérosène sur une piste d'envol ou plutôt se résoudre à ramasser les poubelles d'une banlieue pavillonnaire ? Toute la question est là, en espérant, bien évidemment qu'une centrale proche de son domicile ne fera pas un caprice, qu'une tempête ne viendra pas la titiller, ou qu'une erreur d'adressage dans les ordres de distribution d'eau ne viendra pas perturber le bel équilibre de l'organisme génétiquement modifié qu'à force de nourriture chimique nous sommes devenus. Nous vivons une époque merveilleuse ... et l'on comprendrait presque l'engouement que tout un chacun semble avoir pour les écrans et la réalité revisitée ...
      À bientôt, si Dieu le veut !

      Supprimer
  8. "Deux sociologues de la jeunesse, Cécile Van de Velde et Camille Peugny, ont participé à l'élaboration des questionnaires. Selon elles, les 18-34 ans sont «une génération qui veut entrer de plain-pied dans une société vieillissante». «Elle ne veut rien renverser, elle n'est pas en conflit de valeurs, mais elle trouve toutes les portes fermées, et elle envoie un avertissement», analysent les deux sociologues.

    Le travail au coeur de leurs préoccupations

    Sept jeunes interrogés sur dix (70 %) estiment que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont réellement capables. Un sujet les préoccupe tour particulièrement : le travail."

    Comme on les cons prend, ces "jeunes" qui ne l'auront donc jamais été : le travail, "au coeur de leurs préoccupations", voilà ce qui fait bander et tient au cœur de qui n'en a déjà plus ! On comprend mieux qu'ils veuillent prendre leur pied à "entrer dans une société vieillissante", dont ils "ne veulent rien renverser" ....

    RépondreSupprimer
  9. Oui malheureusement, c’est ce qui me fait peur...aussi. Le « travail » en amont dans les écoles mêlé à l’angoisse prégnante des parents , sans compter les informations erronées et ciblées n’ont « guerre" laissé le choix...L’épanouissement de l’individu comme la vie à fait place à la rentabilité et l’esclavage .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu écris : L’épanouissement de l’individu comme la vie à fait place à la rentabilité et l’esclavage . Ce n'est pas faux, mais tu généralises beaucoup trop ! il y a TOUJOURS eu de puissantes manœuvres pour soumettre l'individu à l'idéologie de la "servitude volontaire" (dite volontaire par bourrage de crânes et "nécessité fait loi": croûter...). Les moyens des "Maîtres" d'aujourd'hui peuvent sembler pire que jamais puissants, donc obligeant à soumission par peur. Mais c'est oublier la puissance, avant-hier, hier et encore aujourd'hui ("Fous de Dieu") où les religions terrorisaient les braves gens (de l'enfer...). Puissance aujourd'hui reprise par "DIEU-FRIC" avec ses poisons "consomme et tais-toi", etc.
      Mais "les hérétiques" d'hier (qui ont fini par gagner) sont devenus les contestataires, indignés, autonomes, etc., aujourd'hui ! l'avenir est OUVERT !

      Supprimer
    2. Je viens de lire l'article sur l'ISLANDE publié sur "Des Pas Perdus" : Voilà un bel exemple, en effet, d'avenir ouvert !

      Supprimer
    3. Lu et commenté ce matin. J'ai apprécié le distinguo qu'il fait entre exemple et modèle. Un pays envers lequel nos grands médias se montrent très discrets...

      Supprimer