mercredi 29 janvier 2014

Coopérative de prostituées à Ibiza

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Tout le monde sait, du moins je l'espère, qu'une coopérative est une entité économique fondée sur le principe... de la coopération. Son objectif étant de servir au mieux les intérêts économiques des sociétaires ou des adhérents. A ce titre, elle s'inscrit dans l'économie solidaire et peut être considérée comme une « association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels par le biais d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé de façon démocratique. » Quel rapport entre ce système d'organisation et de partage économique et le milieu de la prostitution ? Il y en a un, sinon je n'aurais pas pipé mot en ce jour où l'on fête les Gildas, dont on dit qu'ils sont casaniers.
Des frangines de la côte qui ont préféré le pain de fesse (la prostitution si vous préférez) plutôt que d'usiner pour clopinettes chez ArcelorMittal ou dans une grande surface quelconque, découvrant qu'il n'y a pas de métier heureux, ont décidé de se donner de l'air en adoptant le mode coopératif dans l'exercice de leur art, se passant ainsi des services du proxo, juste bon à ramasser les dividendes et leur filer des ramponeaux pour augmenter les cadences...
La chose se passe à Ibiza. Vaut mieux que je cite, ainsi on ne pourra pas m'accuser d'affabulation : « Des prostituées de l'île espagnole d'Ibiza, aux Baléares, ont créé une coopérative leur permettant de payer leurs impôts et de bénéficier de la sécurité sociale... ...Onze femmes d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années, venues d'Espagne, d'Italie ou de pays de l'Est, se sont enregistrées en novembre auprès des autorités locales en tant que membres de la coopérative Sealeer, offrant des services sexuels, explique leur porte-parole, Maria José Lopez, qui précise : « Nous sommes des pionnières. Nous sommes la première coopérative en Espagne capable de fournir une couverture légale aux filles », ajoutant que « la coopérative espère attirer 40 femmes supplémentaires »... 
C'est une femme au foyer de 42 ans, Maria José Lopez qui représente les femmes de la coopérative Sealeer. Comme toute entreprise économique, les membres de Sealeer « déclarent leurs revenus et paient des impôts, ce qui leur ouvre les droits à la santé publique, à la retraite et à d'autres avantages sociaux. »… 
A Ibiza, dont les plages attirent chaque année des millions d'obsédés et de bande-dur à la corne de rhinocéros « la prostitution draine d'énormes sommes d'argent pendant l'été », la coopérative « est un moyen de donner aux femmes de l'indépendance par rapport aux réseaux de proxénètes »
Alors, les frangines françaises, à la ramasse ?... On laisse les espangouines nous damer le pion, laissant Valls, exécuteur des bonnes œuvres de l’État, prélever chez le micheton ce que le proxénète vous pique dans les fouilles ?!... 
Misère !

Sur le sujet :
Sous l'casque d'Erby

5 commentaires:

  1. Bonjour les caillasseux. Temps noirs.
    État des lieux déplorable. On fait le dos rond en attendant que ça passe ou, conjointement, nous décidons de saboter la machine à décerveler ?... Même si nous sommes peu nombreux à avoir compris, ne nous décourageons pas parce que la masse marche en rang serré, écrasant tout sur son passage, recouvrant d'un voile noir la liberté de dire. Ayons le courage de penser à contre-courant et de défendre avec énergie ce que l'on dit. Cela s'appelle la conscience : Malnutrition infantile en Inde et indigestion médiatique d’infos sur Valérie Trierweiler

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  2. Qu'est-ce qu'il peut nous faire honte!

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  3. C’est pas encore demain que l’ex dame de France comme la nouvelle ou la future seront obligées de faire le plus vieux métier du monde ...

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    1. ce genre de dames, Martine, ont toujours fait une forme aigüe du plus vieux métier du monde : de la prostitution mentale, vendues corps et âmes !

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  4. J'ignorais que la prostitution pouvait être légale. Je me réjouis en tout cas que ces femmes aient un cadre de protection et d'aide. Je ne veux pas les blâmer pour ce qu'elles font parce que toute action de l'homme a sa raison d'être.

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