lundi 28 octobre 2013

Art mineur et effets majeurs

Erby
Envie de rien, même pas de regarder la couleur du ciel, omniprésent, aussi gris que l'écotaxe... Un rebut parmi tant d'autres dans la décharge à ciel ouvert de la politique...
L'actualité ?... Parlons-en de l'actualité ! Pas une page pour remonter un moral bien faiblichon... Rien ni personne n'est épargné. Oh, le mot malheureux ! « Épargne » !... Joker, aurait dit mon vieux pote de la SFIO, mort d'une indigestion de couleuvres !
On n'entend que ça dans l'actualité, l'épargne. Faut dire que quand l'épargne va, en réalité rien ne va ! Bouge ton épargne, bouge, bouge-la !
Reelax, man ! Reelax !...
Quand ce n'est pas la politique, un art mineur, avec des effets majeurs, pas un jour ne passe sans avoir un danger à gérer, un objet venu de nulle part, de l'espace de préférence, pour nous pourrir l'avenir en se fracassant imminent sur nos gueules comme au temps des dinosaures, une centrale nucléaire qui fuite dans la mer et qui fait faire les poissons dans leurs culottes... La guerre, la mort, la désolation partout.... Autant le dire de suite, arrêtons de bouger dans tous les sens, pour essayer d'arranger ce que nous avons si bien dérangé, ça ne sert à rien, puisque les nouvelles le disent : C'est mort !...
Reelax, man ! Reelax !...
Pas une heure, pas une minute, pas une seconde, dans notre ridicule éternité sans que la mort ne vienne se loger dans nos fibres, faisant vibrionner mille et une catastrophes, pour bien nous faire comprendre que la vie n'est qu'une grosse putain d'arnaque, sans le moindre lopin d'espoir à se mettre sous la dent !
Une solution ?... Je n'en vois aucune... Enfin, si, il en existe une, mais elle n'est pas donnée et elle n'est pas mienne non plus, mais bon, dans le doute... elle est à nous... A vous de voir. La voici :
Puisque nous sommes perdus, exploités, pressés comme des citrons, végétant à l'état de morts-vivants, que rien dans cette vie à la con ne nous offre la moindre issue, que la vie est morte avant même d'être née, je suggère à chacun de ne plus chercher à l'inventer, puisqu'elle n'existe pas. De ne plus aller au boulot, comme un esclave conditionné, puisque in fine cela ne nous procure aucun plaisir. D'ouvrir les yeux - enfin ! -, de sourire à notre entourage, aux voisins, aux commerçants, à la police, aux salauds, aux vicieux, aux délateurs, de nous rendre, fleur au fusil, dans les grandes surfaces, de saisir le matos dont nous avons besoin, de franchir les portes sans passer par la caisse, en fredonnant le psaume de la création.
Si quelque récalcitrant venait malencontreusement à s'interposer, coup de psaume sur la gueule et en avant la zyzyque. Pareil à la pompe à essence, à la banque, à la poste, au bureau de tabac, chez le boulanger-pâtissier et partout où nos besoins sont aguichés par des capitalos voraces... Après quoi, avec nos collègues d'usine, ou d'autres exerçant une activité dégradante, on se pointe au boulot, on saisit le patron par le paletot et on lui murmure à son oreille de cheval : « de chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. Au boulot, connard ! ».
Puisque de toute façon nous sommes morts, autant quitter cet enfer en beauté, non ?... 

Sous l'casque d'Erby
La gauche !... Elle est où la gauche ?!

9 commentaires:

  1. Bonjour les caillounautes. temps de bourrage, temps d'enfourrage !
    La guerre des chiffres, la morale, l'éthique et le franchement laid. Voici quelques données fort instructives, piochées chez Babel, chacun pouvant avec ces condiments accommoder le meilleur plat du jour possible :
    Quand Hollande reprend le langage de Sarkozy et les faux chiffres de l'immigration (Rosaelle)

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  2. Salut souffleur-pas-joueur ! Salut amis cailloux experts en chaussures ! Le moment est venu (il est toujours venu) de déranger les faux-derches qui osent penser, parler, agir à notre place. Certes, la force est leur : mais la force sans le droit n'est que sang inutile. A nous de dénoncer mensonges, délits et crimes "de l'élite" ! En fait d'élite, ce n'est qu'une collection d'histrions à côté desquels Néron serait un Laurence Olivier ou un Molière. Des batteurs d'estrades de bourgades, ne subsistant que grâce aux pommes avariées lancées par la foule excédée.

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  3. Y en a qui lancent des pommes avariées sur des zélites affamés, y en a qui chahutent des portiques d'éco-taxe en se faisant manipuler par de gros bonnets de la FNSEA ou des boss de l'agro-alimentaire (leurs cousins)...
    Y en a un qui lance son caillou dans le brouill'Art ce jour, beau caillou si compact qu'il n'y a rien à ajouter... sinon d'avouer l'envie de s'exercer à cet art frondeur !

    Dernière minute : j'ai la surprise d'être prévenu à l'instant de la toute proche visite de Daniel Geoffre (pour ceux qui l'ignorent : un artiste "à part" (comme les vrais!) actuellement habitant la forêt de Brocéliande, qui fut un "pilier" - avec un certain Rodolphe - de la vraie-vie sur l'île de Bréhat ! Daniel sera (à peu près) le 75° visiteur de mon expo, qui fermera le 2 novembre, après la visite de clôture de mon fils!

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    1. Bien des choses à l'ami Daniel. Un bon moment qu'on ne s'est pas vus ! Biz.

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    2. C'est pas mal comme nom A P'ART mon Rémichhhh ou A N'ART comme dit Erby ....Biz à d'art niel Geoffre

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  4. Beau texte !!! Oui !!!!! Je pense que la seule solution est là pour ne plus mourir idiot !

    VIVE L'ANARCHiiiiiiiiiiiiiiE !!!!

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