mercredi 30 octobre 2013

Après la migraine, les français ont mal aux pieds

La gauche au pouvoir c'est foutoir. Elle est comme ces humoristes qui montent sur scène pour faire rire le public et qui quand les lumières s'allument à la fin du spectacle découvrent une salle vide.
Selon une étude réalisée par des spécialistes - qui d'autre aurait idée de faire des études ? - 65% de français ont « mal aux pieds ». Les femmes plus que les hommes, tout ça à cause des chaussures. Même si la forme des pieds n'a quasiment pas évoluée, dans la mesure où, entre le panard égyptien et le paturon grec, le gros orteil plus avancé chez les premiers cités, le second orteil, en partant du gros, plus grand chez les seconds, le problème reste de taille : des douleurs insoutenables, de la claudication exponentielle, en veux-tu, en voilà et une injustice sociale de plus à gérer pour les spécialistes du panard, particulièrement en campagne électorale où les promos vous font miroiter la fin de la souffrance. Restent les « pieds carrés » - on les avait oublié ceux-là -, avec les trois premiers orteils de la même taille, aussi bien alignés que le citoyen par la dérive socialiste.
Ces particularités conditionnant, bien sûr, le « bon » choix des écrase-merdes, il est préconisé de choisir sans délai chaussure à son pied, aucun pied n'étant semblable à un autre, vous l'avez compris, la chose devenant très vite cornélienne chez les pied-bots et les nombreux unijambistes (victimes des mines antipersonnel, fournies par nos industries de guerre), qui à l’instar des bretons, au sujet de l'écotaxe, refuseront de payer une paire de chaussures, alors qu'ils n'ont besoin que d'une seule ! Entendrons-nous prochainement dans la rue l'hymne de protestation de ces gueux en colère défilant en chantant à tue-tête « c'est le pied-bot tango du monde » ?... J'en frissonne.
Mais à quelque chose malheur est bon, ce mal devenant un filon pour podologues qui feront leur beurre pendant que nous ferons le poireau dans les salles d'attente à la recherche d'un miracle, le problème n'étant pas le pied, mais la chaussure, le gogo dépensera sans compter en pensant le contraire.
Soyons utopistes, militons pour le sur-mesure sans distinction de confession politique ou religieuse !

Lien sur le sujet :

Sous l'casque d'Erby

Jeu thème... Manon plus !

 



14 commentaires:

  1. Bonjour les caillounautes. Temps à ne pas quitter son bonnet !
    Un p'tit coup d'écotaxe pour nous remonter ?
    La reculade des benêts rouges…

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  2. Chronique lediazique matinale... le pied. Le mien est plutôt "carré", dans la tête aussi. Je me souviens en revanche d'avoir souffert, gamin de l'inverse du pied plat, un pied trop cambré. En somme c'est sur ce prolongement oublié de la jambe que se concentrent beaucoup de nos ennuis. Et un ami médecin s'était penché sur les postures : il avait décelé que bien des ennuis des pré-ados provenaient des appareils dentaires chargés de remettre en place leur tas de cailloux sublingual. La posture totale du corps se modifiait et tirait sur le tendon d'Achille, les dos se déformaient, et autres jouissances perverses. Curieux, non ?

    Là-dessus, on parle souvent de ceux qui ont "les pieds sur terre", alors qu'il est rare de voir effectivement déambuler des quidams "en pieds" dans la rue. En revanche, il est sûrement plus judicieux de porter ces sortes de chaussures de bois, où par un artifice de courbure le talon se retrouve plus bas que les orteils.

    Pendant ce temps-là, le gouvernement gouverne comme un pied, les électeurs votent avec leurs pieds, les collecteurs d'impôts sont sur le pied de guerre (comment qu'il est fait, çui-là ?) et les dames du bois de Boulogne font le pied de grue.

    Bon pied, bon œil !

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    1. Excellent, Jean-Claude. Comme quoi le "pied" mène à tout, suffit d'en mettre un devant l'autre, enfin, quand on peut !... Pas question de les avoir dans le même sabot, ce serait fort entortillant !

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    2. Ben, c'est pas l'pied c't'histoire !!!
      On a tous pris son pied, du moins je l'espère, dans l'intimité des choses qui, quoi, qu'est-ce, ben, on s'comprend m'dam' Michu, du bon temps qui passe et p'tê're nous reviendra...
      Il paraît que l'expression "prendre son pied" dans le domaine érotique viendrait d'estampes japonaises ou chinoises où le summum de la jouissance sexuelle se traduirait par la posture bizarre de sucer son gros orteil !!

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    3. Mon commentaire ci-dessus a été interrompu par la visite inopinée d'un ami venu me rendre mes lunettes de soleil qu'il m'avait par distraction piqué lors de sa visite de mon expo : il a bien ri de lire cet avis et a rajouté : "Bon pied - bon œil !" en me rendant mes bésicles, puis nous avons ergoté sur les vastes sujets des pieds-sur-terre avec la tête-dans-les-étoiles (ou "dans la lune")...

      Donc, je reprends ici mon commentaire interrompu :
      A défaut de me sucer "à l'asiatique" le gros orteil, il m'arrive d'avoir en plein sommeil de vigoureuses crampes de la plante d'un pied, ce qui m'oblige à me tenir chancelant sur le seul pied souffrant sur la froidure du carrelage, pour que ça passe !
      et, plus tard, il arrive que cela se recommence pour l'autre pied. Le pire étant lorsqu'un gros orteil se dresse, bandant comme un auroch en rut... et c'est pas le pied de calmer cette bandaison perverse !
      Bof, il paraît que c'est la maladie de "la goutte", réservée dit-on aux Rois de France. Et ça me fait une belle jambe !!

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    4. Comme je t comprends mon Rémichhh, moi je fais régulièrment le tour de ma cheminée tel les indiens pour enlever mes crampes aux pieds mollest et autres...

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    5. Remi, tu devrais être content à la découverte de
      ces notes de lecture

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    6. Merci du lien vers "ces notes de lecture" : un blog très très riche (pas en pognon! en culture...), tant sur le plan littéraire qu'historique. Sur le premier, je suppose que tu as pensé à moi en lisant l'article sur Kenneth White, puisque tu sais que j'admire ce poète. Sur le côté "page d'histoire", il y a bien sûr la belle page d'histoire des anarchistes d'Asturies, dont tu as fait état il y a quelque temps...

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  3. Pied qui roule n'amasse pas goutte ...

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  4. Grâce à ce fameux PPP et à la suspension de l'écotaxe, il en coutera 15 millions d'euros par mois aux contribuables : royal au bar ! Alors bon, on risque tous de finir cul-de-jatte...

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    1. De toute façon, quand on n'est pas né à Neuilly ou dans le bon panier (pléonasme) raquer est notre destin. Toujours pour notre bien, celui de la Ve République, bien entendu !

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    2. Je conteste qu'il y ait toujours pléonasme à propos de "naître dans le bon panier" : Il y a au centre populaire de Marseille un quartier du panier, c'est son nom, dont les natifs ont toujours été des "marseillais à 200%", grandes gueules et mal léchés, pour les notables de la ville !

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